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Suzanne Dignard

Mimi et Suzanne Dignard

Propos et confidences

Été 2000 à Été 2002

Partie II

ÉTAT DE SANTÉ DE MIMI

  • Maladies
  • Opérations
  • Médecins
  • Guérisons
  • État
  • Témoignage

 

Maladie

État de faiblesse générale de 6 ans à la vie adulte.

À l’âge de 4 ans : pneumonie.

À l’âge de 8 ans : pneumonie. Mimi est hospitalisée (Ste-Justine.) On la déclare décédée la veille de la fête de saint Joseph. Son père lui donne un baiser et dit : « saint Joseph je vous avais demandé de la guérir, pas de venir la chercher. » Mimi est placée dans un solarium, un drap sur elle. Son père va rencontrer le Frère André qui lui dit : « Ne vous inquiétez pas cette enfant sera privilégiée de saint Joseph. »

Son père retourne auprès de Mimi. On entend des pas lourds dans le corridor de l’hôpital, c’est le Dr. Moreau, celui qui avait mis au monde Mimi. Il ne pratiquait plus la médecine et était âgé de 89 ans. Il dit au père de Mimi qu’il est là pour une urgence. Le Dr. Moreau lève le drap qu’on avait déposé sur Mimi. Il perçoit un petit souffle. Il dit : « S’il y a souffle, il y a vie. » Il y a encore de l’espoir. Il demande la réanimation et de ramener Mimi à sa chambre. Pour cela, il doit se battre avec les gens de l’hôpital. Mimi sort du coma et de l’inconscience.

Par la suite, Mimi rencontrera le Frère André qui lui demandera : « Comment as-tu vécu ça ? » Mimi répondra : « Regardez ma belle petite robe. »

Mimi ayant été guérie en mars, ses parents avaient promis une messe. Ils étaient cependant très pauvres. Ils n’ont pu payer cette messe qu’en juillet. Chacun dans la famille faisait quelque chose pour ramasser des sous. Mimi faisait sa part en allant garder la voisine (mère d’un journaliste). Elle jouait du piano pendant que la mère dormait et elle avait des biscuits et du lait pour elle.

Mimi a vécu une pneumonie par année dans sa jeunesse. Elle partait en ambulance. Elle portait des vêtements avec beaucoup de laine et à chaque printemps, la pneumonie revenait. Le médecin lui faisait l’examen avec la fenêtre ouverte pour l’habituer.

Mimi dans le coma

La mère de Mimi met la relique du père Jean de Brébeuf sur le front de Mimi avant son départ pour l’hôpital. Mimi dit avoir vu le père Jean de Brébeuf. Après avoir été hospitalisée à l’hôpital Ste-Justine Mimi retourne chez elle. Son état de coma dure plus d’une semaine. Puis, voyant sa mère près d’elle Mimi dit : « Vous êtes la bonne mère. » et c’était sa mère qui était près d’elle.

La colonne vertébrale

Jeune Mimi va glisser au parc Lafontaine avec ses frères et sœurs. La glissade part du lac et sa fin arrive au niveau de la rue Amherst. Quatre personnes assez lourdes prennent place en avant de la traine sauvage et l’on place Mimi à l’arrière afin de ne pas l’écraser. Durant la descente, au moment où l’on frappe un monticule de neige, Mimi pas suffisamment lourde est projetée en dehors de la traîne sauvage et se blesse au dos.

Incapable de marcher Mimi sera transportée chez elle en traîne sauvage. Ses frères et sœurs lui recommandent de ne rien dire et de ne rien laisser paraître afin que leurs parents ne les chicanent pas. Mimi doit monter les marches seule et difficilement. Le lendemain elle ressent beaucoup de douleur pour monter les marches à la paroisse St-Sacrement. Ce mal, Mimi l’endurera pendant plusieurs années jusqu’à la paralysie subvenue la veille d’un concert qu’elle devait donner. Elle avait alors 39 ans. Elle devient les doigts raides et la parole est très difficile.

Elle part en ambulance et subit des examens toute la nuit. Elle a cinq vertèbres lombaires usées et elle doit subir une opération qui a une chance sur cent de réussir ; Mimi accepte l’opération. On lui posera des broches, (elle le saura qu’à l’âge de 84 ans lors d’un examen pour ses douleurs au dos : les broches ne tiennent plus et risquent de changer de place, cependant cette fois on ne peut l’opérer.)

Au moment de l’opération on s’y prend par cinq fois avant de pouvoir l’endormir. Pourtant elle entend tout de l’opération. Elle entend une infirmière dire : « On perd le cœur. »

Suite à son opération de la colonne vertébrale, Mimi sera deux mois à l’hôpital puis quelques mois à la maison de convalescence Villa Maria. Elle est alors déclarée invalide. D’ailleurs le médecin lui a dit après l’opération : « J’ai deux bonnes nouvelles : nous avons enrayé le mal et vous allez recevoir 26$ par mois de pension d’invalidité. »

Après deux mois à l’hôpital, sa plaie n’est toujours pas guérie. Sa mère en voulant la soigner verra les difficultés dans lesquelles Mimi se trouve.

À son retour à la maison, Mimi montera les 42 marches seule afin de ne pas inquiéter sa mère. Sa plaie due à l’opération, ne guérira jamais. Mimi couchera dans la petite pièce à l’avant, qui deviendra le petit sanctuaire au Père Éternel. Elle ressentira beaucoup de difficultés pour se lever.

Donc, plus de piano, plus rien. Mimi dit le sentiment qui habitait son cœur alors et sa prière : « J’ai apprécié et dit, merci mon Dieu, je ne suis pas paralysée dans la tête. Je peux vous remercier, voir, prier, savoir tout consciemment ce que je peux offrir comme victime. »

Jamais les parents de Mimi n’ont su la raison de son mal. Ils sont morts sans savoir le pourquoi de sa paralysie. »

À son retour à la maison, la famille souhaite placer la mère de Mimi (malade du cœur) et Mimi qui dira : « Je ne veux pas. Je sais que je serai capable. » Alors, elles resteront toutes les deux à la maison.

Mimi hospitalisé

Offrande / Acceptation de l’état de santé

À la suite de son opération à la colonne vertébrale et des conséquences d’invalidité, Mimi accepte son état. Pourquoi ? Elle avait tout donné à Dieu.

Après l’opération, il sera impossible à Mimi de sortir et elle devra quitter la chorale. Elle resta donc 66 ans à la maison de la rue Bordeaux et cela fait maintenant bientôt sept ans qu’elle demeure à la Maison St-Joseph.

Opérations diverses

Il semble y avoir eu deux opérations à la colonne vertébrale. Une pour les vertèbres cervicales ; où on a ouvert par le cou… une autre pour des vertèbres lombaires où on a mis des broches à la colonne vertébrale de Mimi. Mimi croit que la deuxième opération fut environ en 1945. Les années et la période sont à vérifier. La première opération est venue 15 ans après une chute en traîne sauvage. Mimi a enduré ce mal tout ce temps. Une de ces opérations a eu lieu suite à une paralysie la veille d’un concert que Mimi devait donner. Mimi croit se rappeler que cela était un 17 juillet et qu’il faisait très chaud.

Opération pour le foie

Mimi a été opérée pour le foie à l’hôpital Ste-Jeanne-d ’Arc probablement en 1956.

Lors de son opération au foie à l’hôpital, à trois reprises on ne se trompe de personne en allant vers elle dont deux fois particulières:

  • Un mari qui prend Mimi pour sa femme et lui dit : « T’es dont verte ! »
  • Une religieuse qui installe tout pour les derniers sacrements.

Pierres à la vésicule

En 1985, on enlève des pierres à la vésicule biliaire de Mimi. Mais, on ne peut lui enlever celles du « cholédoque ».

Maladies et souffrances – automne 1985

En octobre 1985, Mimi est hospitalisée suite à un infarctus, un anévrisme de l’aorte, de l’insuffisance cardiaque, de l’eau aux poumons, l’estomac et le foie en difficultés. Les pères Girard sont à Rome à ce moment-là pour la grande retraite pour les prêtres.

Mimi restera au lit trois mois. Elle lutte dans la nuit, son sommeil est très difficile. Elle est très faible, et c’est la nuit de la foi.

Crise d’angine

Mimi subit deux crises d’angine accélérées. Elle accepte ces souffrances pour faire reconnaître l’authenticité des apparitions à Medjugorje lors de la commission à ce sujet. Mimi reçoit cette demande du Père Éternel en l’année 1985.

Crise cardiaque – paralysie – Eucharistie

Un jour, Mimi subit une crise cardiaque qui paralyse tout son côté droit. Le père Armand est présent et prend soin de Mimi. Il doit bientôt partir pour son travail. Mimi entend une voix intérieure qui lui dit : « Si tu reçois le corps du Christ, tu seras guérie. »

Le père Armand est sur le point de partir et Mimi offre qu’il ne pense pas à la bénir. Puis, le père Armand revient sur ses pas afin de bénir Mimi et offre à Mimi une parcelle d’hostie afin qu’elle communie. Il s’apprête à nouveau à partir et entend Mimi le remercier et le saluer. Alors, il s’aperçoit que Mimi parle et qu’elle est guérie de sa paralysie. Le père Armand pleure et crie devant cette force de l’Eucharistie et ce miracle. Il dit alors : « Je ne méritais pas ça, ce miracle devant mes yeux, moi un pauvre prêtre. » Mimi et le père Armand sont heureux dans les larmes et dans la joie en remerciant Dieu.

Régine qui se trouvait dans une autre pièce de la maison, s’approche de la chambre de Mimi. Elle a d’abord une réaction négative de mépris.

Puis, à l’aide de Mimi et de la bénédiction du père Armand elle comprend soudainement que Mimi lui parle et est guérie.

Difficultés aux reins et au cœur

Mimi vit depuis quelques temps des difficultés au niveau de ses reins. Elle dit que ses crises, elle les a le plus souvent en été et en octobre. Elle a subi 5 opérations pour les reins. Elle aura aussi de la dialyse. Ceci est très douloureux car, des calculs se forment sur le rein. Cette maladie des reins, sa mère la vivait, cela vient de la famille Beaudry.

Pour ce qui est de la maladie du cœur, cela vient de la famille Faniel où tous sont morts jeunes sauf le père de Mimi, décédé à 70 ans d’une crise d’angine.

Blessure au sternum

Fracture du sternum et d’une côte du côté gauche. Mimi a ressenti un grand coup dans sa poitrine. Elle est alors tombée par terre et a ressenti une très grande souffrance. Son frère Paul et sa belle-sœur étaient à la maison. Le Dr. Fayez venait de partir. Mimi ne veut pas qu’on lui touche, elle sait qu’il y a quelque chose de cassé. On rejoint le Dr. Fayez qui revient chez Mimi.

On devra transporter Mimi par ambulance et les ambulanciers auront beaucoup de difficultés à descendre Mimi par les escaliers de 42 marches.

Les autorités disaient que cela était impossible de se blesser ainsi à moins d’un accident. Ils ne croyaient pas Mimi et faisaient enquête. Ils portaient des accusations croyant que Mimi cachait quelque chose.

Finalement Mimi leur dit d’interroger les ambulanciers qui sont bien venus chez elle pour la conduire à l’hôpital. Après cela les enquêtes ont arrêté.

Mimi demeure 2 mois à l’hôpital. Elle reviendra en auto et montera chaque marche une à une, les 42.

Santé et repas de Mimi

Mimi parle des difficultés qu’elle a au niveau du « cholédoque ». Elle dit qu’on lui a enlevé des pierres à la vésicule biliaire et qu’une de ces pierres s’est logée au cholédoque.

La difficulté qui en résulte : cette pierre peut grossir, elle n’est pas opérable, cela provoque des indigestions parce qu’elle fait de la bile. Elle dit que : « Le Bon Dieu est bon parce que sa dernière indigestion s’est passée avant qu’on lui offre des patates frites », donc ce n’est pas à cause de celles-ci et ainsi elle peut encore manger des patates frites qu’elle aime tant.

Mimi me signale aussi qu’elle n’est plus capable de manger la viande rouge, le poulet et le poisson, elle en a dédain.

De plus, souvent le soir, le repas qu’elle reçoit comporte des œufs qu’elle doit manger qu’à l’occasion. Elle aimerait avoir plus souvent du jambon. Elle ajoute : « Je vais finir comme le Curé d’Ars en mangeant que des patates. »

 Hôpital Santa Cabrini

Du 27 janvier au 30 janvier 2000, Mimi fut hospitalisée à l’hôpital Santa Cabrini. Elle passa deux jours et deux nuits à l’urgence et une journée et demie dans une chambre. Elle a fait plusieurs indigestions et possiblement un infarctus.

Au service d’urgence, une dame tout au fond de la salle cherche à parler à Mimi. Finalement, au moment où Mimi est seule, la dame vient lui chanter la chanson « Maman, c’est pour toi seule que ce soir je chante ».

Dans cette salle, il y avait environ dix malades entassés. Mimi était dans un tout petit recoin et avait une lumière au-dessus d’elle qui ne s’éteindra pas pour la nuit. Mimi ne pouvait pas dormir. Elle sera dans une chambre pour sa dernière journée à l’hôpital.

Le 15 mars 2000, Mimi retournera à l’hôpital Santa Cabrini où elle passera la nuit et l’avant-midi suivant. La cause, des indigestions répétitives.

Souvenirs de l’accident du 22 août 2001

Mimi n’a pas beaucoup de souvenirs sur cet accident mais elle semble se rappeler qu’à la suite de sa chute, elle n’a pas dormi de la nuit. Au matin, une religieuse lui disait qu’elle devait aller à l’hôpital et l’aida à s’habiller.

Guérison du pied de Mimi

Mimi dit que le médecin l’appelle sa miraculée à cause de la guérison de son pied opéré en août 2001. Mimi ne ressent aucun mal alors qu’elle a une tige et des vis à sa cheville. Elle marche aussi raisonnablement.

Médecin traitant

Depuis que Mimi demeure à la Maison St-Joseph, son médecin traitant est le docteur D’Arrico.

Maladies – Opérations – Souffrances

– Deux infarctus et plusieurs attaques d’angine.
– Un Cancer des os.
– Une Phlébite à la jambe droite.
– Indigestions
– plusieurs visites à l’hôpital.
– Mimi fera plusieurs pleurésies dans sa vie. Elle a les poumons très faibles.
– En 1970, Mimi vit ses 50 ans de maladie.

Je demande à Mimi de définir ses souffrances corporelles. Elle me répond :
« C’est trop long à définir, j’ai juste le temps de les supporter, pas de les écrire. »
– Une opération à un œil.
– Cinq opérations aux oreilles pour des abcès et des otites aiguës dont une où on a crevé le tympan de l’oreille droite.
– Cinq opérations à la gorge dont une pour les amygdales.
– Opération pour l’appendice.
– Opération à la vésicule biliaire.
– Opération pour des pierres au foie.
– Opération pour l’appendicite
– Curetage aux organes.
– Opération à la colonne vertébrale… 5 vertèbres lombaires.
– Attaques au cœur :
une au temps du père Gamache.
Une autre au temps des pères Girard.
– 2 paralysies. 1ère paralysie. Deux mois à l’hôpital. Mimi trouve cela difficile car elle dépend des autres. Durant son séjour à l’hôpital, Mimi ne dit rien à sa mère au téléphone et change la conversation afin de ne pas parler de son état. Après l’appel téléphonique Mimi vit la perte de conscience. Sa mère saura deux mois plus tard l’état de santé de Mimi.

Au retour de Mimi à la maison, sa mère l’installe au meilleur fauteuil de la maison. C’est difficile pour Mimi qui aurait davantage besoin d’une chaise droite étant donné son état. Pendant deux mois, une infirmière viendra à la maison pour faire les pansements à cause d’un foyer d’infection. Une infirmière a jeté un pansement par terre et lui a remis sur la plaie.

– Difficultés aux vertèbres cervicales : 5 vertèbres déplacées. Porte le collet feutré. Mimi dit : « le Bon Dieu voit à tout ça. »
– Opération à la cheville gauche
– Opération aux intestins
– Mimi a vécu plusieurs pneumonies dans sa jeunesse. Elle dit, cela se passait à répétition pendant 5 ans. La mère de Mimi mettait à Mimi un petit corset de feutre et des sous-vêtements de laine. Le médecin demande à la mère de Mimi de lui mettre des vêtements de coton et un chandail par-dessus car le feutre et la laine procurent trop d’humidité.

C’est lors d’une de ces pneumonies que Mimi fut considérée morte.

Mimi en convalescence

État de santé de Mimi – Aujourd’hui – 19 mars 2001

 – Sternum toujours brisé.
– Cœur très faible.
– Eau dans les reins, dans les poumons, aux poignets.
– Broches de la colonne vertébrale brisées.
– Douleurs aux hanches.
– Difficultés pour marcher et pour se coucher.
– Oppression au cœur.
– Pierre restée dans la vésicule biliaire. Mimi ne peut être opérée pour cette difficulté, cela procure des indigestions. Mimi dit : « Sur cette pierre je bâtirai mon Église. »

Les nuits de Mimi

Mimi dort à peine quatre heures par nuit. Elle dit que cela a commencé lorsqu’elle veillait sa mère gravement malade au lit. Mimi devait lui donner des médicaments pendant la nuit, alors elle veillait et priait et parfois écrivait ses notes spirituelles.

Les guérisons

– Guérison de la pneumonie dans sa jeunesse. (Guérison de saint Joseph.)
– Guérison d’une mort proche. Le père Gamache lui donne l’absolution et Mimi est partie vers l’au-delà. Mais, elle vit le retour sur terre et dit : « Oh! non encore sur terre. »

Elle ajoute : « Le Seigneur m’a demandé de consentir à vivre plutôt que de consentir à mourir, pour sauver encore le plus d’âmes possible, de boire le calice. J’ai accepté jusqu’à la dernière goutte afin qu’aucune âme se perde. »
– Guérison de la paralysie dans les années 1980. (Guérison par une parcelle de l’Eucharistie offerte par le père Armand.)
– Guérison du sang qui sortait de la bouche de Mimi. (Guérison par une parcelle de l’Eucharistie offerte par le père Armand.) Mimi boit du café auquel elle trouve un drôle de goût. Elle se rend compte que c’est du sang qu’elle a dans la bouche. Régine s’apprête à téléphoner à l’hôpital et mettre des compresses à Mimi. Mimi dit NON! C’est l’Eucharistie qu’il me faut. Après avoir communié, le sang s’arrête.
– Guérison d’une plaie au talon.