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Suzanne Dignard

Mimi et Suzanne Dignard

Propos et confidences

Été 2000 à été 2002

Partie III

ENGAGEMENTS – TÉMOIGNAGES DE MIMI

  • Prières
  • Vœux et Consécrations
  • Offrandes
  • Aides aux personnes
  • Visiteurs
  • Autres situations.

Jésus au tabernacle

Mimi dit que souvent Jésus était seul au tabernacle. Alors elle allait passer du temps dans la solitude et le silence avec Jésus à l’église, devant le saint tabernacle.

Prière

Mimi invite à prier en réparation pour les outrages à l’Eucharistie.

Détachement

Prière : Mon Dieu, détachez-moi de moi-même, du monde et de la vie. Cette prière est demandée par le père Gamache.

Prière de Mimi

« Mon Dieu, ne soyez pas mon juge mais mon Sauveur. Déposez-moi dans le calice pour être purifiée par le Précieux Sang de Jésus jusqu’à la dernière hostie qui sera consacrée dans le monde jusqu’à la fin des temps. »

Un rosaire par jour

Mimi prie un rosaire par jour. Un des chapelets priés est le chapelet missionnaire. Dans ce chapelet, chaque dizaine est consacrée à un continent.

La Vierge Marie de Medjugorie

Prière à Marie

Mimi dit une prière particulière au moment de recevoir l’Eucharistie : « Maman Marie, prêtez-moi votre cœur pour adorer, recevoir et garder Jésus pour toujours. » Mimi dit qu’elle offre ces petites flèches d’amour de son vivant. Qu’il n’y a jamais d’orgueil pour Dieu.

Notre-Dame du silence

Mimi prie beaucoup Notre-Dame du silence. C’est là le chemin pour accueillir le silence de Dieu et être en communion avec lui. Elle ajoute qu’on ne pense pas à prier Notre-Dame du silence soit par indifférence ou par manque de connaissance.

Le Notre Père

« Que ton règne vienne » … on devrait dire… « Que ton règne arrive » …
« Ne nous soumets pas à la tentation » … on devrait dire… « Ne nous laisse pas succomber à la tentation. »
Depuis l’Église a introduit : « Ne nous laisse pas entrer en tentation »

Le curé d’Ars

Mimi se souvient que le curé d’Ars disait que si l’on ne priait pas assez, on manquerait de prêtres.

Prière devant la mort

C’est une prière de préparation à la mort dans une union parfaite de l’âme à Dieu. Cette prière offre les yeux, les mains, tous les membres à Dieu au moment de ne plus bouger et d’être fixé à la croix.

Prière pour les agonisants

Très jeune Mimi priait déjà pour les agonisants. Elle me dit : « Et aujourd’hui, mes deux fils spirituels, les pères Girard, travaillent à l’hôpital Notre-Dame. » Lorsque Mimi a connu les pères Girard, elle les voyait aumôniers à l’hôpital Notre-Dame mais pas eux. Ils sont tous les deux là maintenant en 2001.

Les âmes des fidèles défunts

Mimi dit qu’on doit leur souhaiter bonne fête, les prier. Ils viennent nous recevoir à la mort.

Les âmes du purgatoire

La grand-maman de Mimi disait que : « Le vent qui siffle ce sont les âmes du purgatoire qui demandent de l’aide. » Alors elle s’y arrête toujours et prie pour elles.

Sa dévotion aux âmes du purgatoire lui vient de sa grand-mère. La plus grande douleur du purgatoire dit Mimi, c’est de ne pas voir Dieu. Le purgatoire est une purification afin de pouvoir voir Dieu.

La cour céleste

« Je priais beaucoup mon ange gardien en faisant des paquets de chemises pour l’Accueil Bonneau. C’était des paquets de vingt chemises à attacher. Je disais : « Mon Dieu envoyez-moi un ange de plus. » dit Mimi.

Dieu lui répondait : « Pourquoi ne demandes-tu pas l’ensemble de la Cour Céleste. » Mimi dit : « C’est là que j’ai été inspirée d’attacher les paquets avec des bas de nylon. Les anges sont là pour nous aider. On doit leur ordonner de venir nous aider. Il faut parler des anges auprès des gens. »

Prier pour un rendez-vous

Le père Armand téléphone à Mimi afin qu’elle prie pour que le père Guy n’attende pas trop et obtienne un rendez-vous chez un médecin spécialiste. Mimi lui dit ferme la ligne si tu veux que je prie et qu’il puisse avoir son rendez-vous. Quelques instants plus tard, son frère, le père Guy, arrive au bureau du père Armand et lui dit : « Tu ne sais pas ce qui m’arrive. Je n’ai pas attendu et j’ai obtenu un rendez-vous pour bientôt. »

Prières

Dans la nuit Mimi prie pour ceux et celles qui mourront cette nuit afin qu’ils aient la possibilité de se réconcilier avec Dieu. Elle offre leur souffrance pour ceux et celles qui ne pensent pas de les offrir.

Le Seigneur réveille Mimi vers 2 heures 30 la nuit afin qu’elle commence ses prières d’offrande. Elle ne veut pas qu’une seule âme se perde parce qu’elle aurait omis de prier pour qu’elle soit sauvée. Elle demande donc dans sa prière que toutes les âmes soient sauvées d’aujourd’hui jusqu’à la fin des temps. Si elle ne le faisait pas, dit-elle, elle ne pourrait plus regarder le Christ en croix, le crucifix. Ce don est essentiel à sa vie. Mimi prie des prières d’action de grâce, de louanges, de remerciement de la miséricorde de Dieu pour les âmes qui souffrent, les malades qui vont mourir, les pécheurs.

Durant la nuit, Mimi prie aussi pour ceux qui sont dans la boisson, la danse, les maisons closes. Elle prie afin qu’ils ne meurent pas ainsi. De plus, les battements de son cœur sont offerts comme des actes de contrition parfaite, de louanges, d’adoration et de remerciement.

Médailles

Lors de la construction du stade olympique, Mimi a demandé à une amie d’aller déposer douze médailles miraculeuses dans le ciment de la construction; ce qui fut fait. Mimi elle-même a fait le même mouvement lors de la construction de la basilique de l’oratoire Saint-Joseph. Lorsqu’ils l’ont vu, les travailleurs ont dit à Mimi qu’elle ne devait pas se tenir là. Mais, Mimi avait déjà déposé ses médailles.

Scapulaires et médailles

Mimi me parle de certains scapulaires à son époque. Le scapulaire de l’ange gardien qui était vert. Celui du Sacré Cœur qui était rouge et celui du Mont Carmel qui était brun.

Elle dit que l’Église a changé tout cela pour des questions d’hygiène et a remplacé le scapulaire par la médaille scapulaire et la médaille miraculeuse. Comme « enfant de Marie », Mimi a porté le scapulaire bleu avec un ruban bleu en travers du corps lors des célébrations. Comme « Zélatrice du Sacré Cœur » elle porta le scapulaire rouge.

Le tiers ordre

Mimi fut reçue du « Tiers ordre des Carmélites » aux environs de ses trente ans. Plusieurs personnes assistaient à l’événement. Elle reçut une permission spéciale pour que la cérémonie se passe à sa maison. C’est le père Charrette qui reçut Mimi au « Tiers ordre ». Les pères Gamache et Mayer furent témoins de cet engagement. Mimi porte alors le costume des Carmélites et prononce les vœux de chasteté, d’obéissance et de pauvreté, comme laïque. À cette occasion, elle doit prendre un nom de religieuse et Mimi choisit : Sœur Aimée de la Trinité. (Nous sommes aujourd’hui le dimanche de la Trinité.)

Le costume des Carmélites, Mimi devra le porter pour recevoir la communion selon la demande de son directeur. Mimi s’inquiète parfois qu’on la voit ainsi et qu’on pense qu’elle est religieuse. Cette manière de recevoir la communion arrêtera lorsque Mimi deviendra malade au lit.

Par son engagement, Mimi doit respecter ses vœux et faire la prière du bréviaire. Elle aura aussi le cordon de St-Joseph, blanc, pour le vœu de chasteté. Le cordon brun était celui du « Tiers ordre » et le rouge celui du Précieux Sang de Jésus. Mimi dit que le rouge protégeait aussi les femmes enceintes.

Petit sanctuaire

Le petit sanctuaire dédié au Père Éternel, lieu de prières, fut d’abord l’atelier de peintre du papa de Mimi.

Cet atelier donnait sur la porte du balcon où souvent le soir tard, Mimi et son père observaient le ciel et les étoiles tout en causant.

Le petit sanctuaire a aussi été, un temps, la chambre de Mimi.

Prière du Don Total

Mimi reçut cette prière dans la nuit et c’est Marie qui la récitait. Mimi demande alors à Marie de la réciter une deuxième fois afin qu’elle puisse l’apprendre par cœur. Au matin, Mimi se souvient de toute la prière et peut l’écrire.

Cette prière fut inspirée par l’Esprit Saint. Le père Gamache craignait d’en demander l’approbation à l’archevêché. Le Seigneur demande à Mimi : « Pourquoi vous retardez depuis un temps ? » Mimi dit au père Gamache : « C’est moi qui recevrai le refus. »

Mimi a dû écrire tout à la main pour authentifier la provenance de cette prière. Mimi se présente donc au chapelet du soir dit par le Cardinal Léger. À la porte, on lui demande si elle a son invitation. Mimi répond : « Je ne croyais pas qu’il fallait une invitation pour prier. »

Finalement, on lui permet d’entrer et on lui offre une chaise car Mimi est fragile de santé. Après le chapelet, Mimi demande une rencontre avec le Cardinal et elle l’obtient. Le Cardinal lui demande si elle a un directeur et son nom. Elle lui dit : « Je suis sous obéissance, vous savez qu’est-ce que c’est, Éminence. »

Ici Mimi dit : « Je suis assez timide mais quand c’est important j’ai l’audace qu’il faut. C’est parce que l’Esprit Saint est là. Dieu est là avant. C’est nous qui manquons de foi et de confiance. Il nous précède, il nous attend. »

Le Cardinal Léger garda la 1ère copie. « Cette prière va m’aider à franchir la dernière étape de ma vie. » dit-il à Mimi.

Il doit cependant consulter d’autres évêques. Au départ de Mimi, le Cardinal dira à Mimi : « Je vous mobilise par vos souffrances à sauver le Canada. »

Lors de l’acceptation de la prière du don total par l’Église, Mimi a dû passer devant un groupe d’évêques. Certains lui disaient que de demander toutes souffrances était exagéré et manquait d’humilité. Mimi leur fait remarquer que dans la prière il est bien dit : « Que dans votre sagesse infinie il vous plaira de m’envoyer. » La discussion s’arrêta là.

Elle fut approuvée par le Cardinal Léger ; elle est dans les dossiers de l’archevêché de Montréal. Le père Gamache en avait reçu l’approbation mais décida de couper l’entête des armoiries du diocèse sur l’acceptation, par crainte des réactions.

La prière fut offerte au groupe des « Petites Âmes. »

Elle fut aussi remise au pape Jean-Paul II et il dit alors : « Voici le signe que j’attendais. » Le pape portait cette prière dans sa poche lors de l’attaque dont il fut victime. Cette prière est renouvelée à chaque messe après l’élévation par Mimi et ses deux fils spirituels prêtres.

Les deux prêtres s’agenouillent et les deux doigts consacrés sur l’hostie, avec Mimi, ils récitent cette prière. Cette prière est publiée.

Mimi ajoute que ce n’est pas elle qui leur a dit de le faire mais c’est sa joie car ainsi se poursuit et continue l’offrande du Don Total.

Aux États-Unis des prêtres la récitent après la consécration.

La prière du don total est aussi un engagement du groupe « Les petites âmes. » Mimi dit que cette prière est sagesse infinie de Dieu et non prétention humaine.

 L’image et la prière du don total

L’image qui précède la prière est inspirée de l’offrande de sainte Thérèse à l’amour miséricordieux. Sainte Thérèse présente à Jésus en croix, son cœur enflammé et a dans sa main droite la prière de l’amour miséricordieux. La Vierge Marie présente à Jésus en croix le cœur enflammé de l’humanité. Sur la terre, au pied de la croix, nous voyons des cœurs enflammés. Derrière la croix, se dresse une grande hostie portée par les mains du prêtre. Mimi dit que c’est l’offrande comme à l’Eucharistie. C’est ce qui se passe en toi pendant l’Eucharistie. C’est un grand mystère.

La représentation de la prière du don total

Vœu du Don Total

Les conditions pour arriver à vivre le vœu du Don Total décrites par Mimi :
La prière,
Un temps de préparation,
Une direction suivie.
Attention, le malin peut suggérer d’en faire davantage alors que ce n’est pas le temps. C’est pourquoi la direction spirituelle est importante.

Oui, il est possible de vivre ce vœu dans le monde, avec détachement, sans pauvreté nécessairement mais pas de superflu.

« Tu te fais petit, alors Dieu te porte dans ses bras. Comme un enfant qui se dirige vers Marie notre mère sans se demander pourquoi »

Mobilisée pour sauver des âmes

L’année suivant l’acceptation de la prière, il y a une messe particulière des malades préparée par le diocèse de Montréal. Mimi y sera présente grâce à un don inconnu pour l’ambulance, car Mimi est au lit suite à son opération à la colonne. Elle dit qu’elle amène avec elle les âmes du purgatoire pour les sauver. Les ambulanciers éprouvent des difficultés à monter Mimi à l’église. Ce qui fait dire à Mimi que c’est pesant les âmes du purgatoire.

Le Cardinal Léger approche Mimi dans le chœur sur sa civière. Mimi lui dira : « Vous m’avez mobilisée, j’obéis, c’est ce que je fais. » Puis, Mimi passera une heure à la fin de la messe seule dans le chœur car on avait oublié de venir la chercher.

Engagement : Le mouvement des « Petites âmes »

Fondation de ce mouvement à Ottawa par le père Charrette.
Reçu par Sr. Madeleine pour la formule.
Fondation à Montréal par Georgette Faniel.
Il existe une vidéo sur ce mouvement.

Offrande de sa vie – Vœux

À l’âge de 20 ans Mimi perçoit que l’offrande de sa vie est quelque chose qu’elle doit faire.  Elle accepte de vivre le don total à Dieu pour sa vie. Elle s’est offerte à Dieu complètement comme victime à Dieu. Elle fera donc, dans le privé, auprès de l’abbé Pleau, les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.

Plus tard elle fait le vœu de l’immolation de l’âme, du cœur, et de l’esprit auprès du père Armand. Cela signifie qu’elle accepte plus de souffrances avec plus de conformité à la volonté de Dieu.

La prière

Lorsque Mimi fait une prière d’offrande, elle ajoute toujours : « Jusqu’à la dernière hostie consacrée sur terre. » Elle dit que c’est une prière difficile à dire parce que cela voudrait dire qu’on aurait plus d’hosties consacrées.

 

Offrande pour deux évêques

Durant une célébration chez Mimi, le Seigneur demande à Mimi d’offrir pour deux évêques. Mimi accepte et devient aveugle de l’œil gauche. Le père Armand fait la bénédiction sur l’œil de Mimi avec l’hostie consacrée. Mimi revoit de son œil gauche.

L’aide aux personnes en difficulté

Toute sa vie le Seigneur envoie à Mimi des personnes à aider comme un grand garçon qui fut guéri de ses plaies.

Jean-Pierre

Jeune homme atteint du sida que Mimi a aidé à cheminer. À la fin de sa vie il donnait tout un autre sens à sa souffrance dans la foi. Mimi aida aussi son compagnon François à accepter ses souffrances.

Catherine

Catherine est une enfant de 5 ans qui souffre beaucoup. Elle vit dans une chaise roulante et a une maladie des os incurable. Sa mère l’entend parfois prier. L’enfant aime beaucoup la Vierge et dit : « Allo ! Marie, je sais que tu es là. » Elle parle à Marie dans la joie. Elle offre sa vie pour les prêtres. Elle est décédée à 5 ans. Aux funérailles c’est une journée sombre.

Alors que l’on disait de Catherine qu’elle était un rayon de soleil, un rayon de soleil vint se poser dans la chambre de Mimi et sur le cercueil de la petite à l’église.

Médecin américain

Mimi rencontre un médecin américain. Celui-ci est marié et le couple n’a pas d’enfant et souhaiterait en avoir.

Mimi leur conseille un pèlerinage à Medjugorje. L’enfant sera conçu à Medjugorje. Elle se nomme Maria. Elle a dix-sept ans aujourd’hui et est musicienne.

Les pourquoi

Mimi raconte comment elle a aidé un homme à vivre sa douleur devant le décès de son épouse. Cet homme était découragé, il se posait des questions, pourquoi Dieu avait permis cette épreuve. Mimi lui dit que ce n’est pas bon d’aller vers ce découragement. « Si à nos pourquoi, on ne reçoit pas de réponse c’est que c’est mieux qu’on ne sache pas. Dieu prend soin de nous. » Mimi a beaucoup aidé cet homme qui aujourd’hui encore lui est très reconnaissant et ses deux enfants aussi.

Visite d’un couple

Lors de la première visite du père Guy, un couple, présent avec le groupe, se dispute au sujet de l’héritage d’une terre. Mimi dit : « Dieu va régler la situation. » l’homme meurt deux jours plus tard.

Visiteurs

Pendant un certain temps, Mimi recevait des visiteurs des États-Unis qui après un pèlerinage à l’oratoire St-Joseph venaient lui rendre visite. Un jour, un groupe lui amènera une enfant qui ne peut se tenir. Mimi la tiendra longtemps dans ses bras. Elle priera au sanctuaire avec elle afin d’accepter la volonté de Dieu et l’offrir comme victime. Quelques mois plus tard l’enfant décèdera.

Une autre enfant, nommée Valérie, vit la même situation. Elle ne peut se tenir et doit être dans les bras de ses parents, sa maladie est incurable. Ils sont allés à Medjugorje avec cette enfant.

Les gens demandent pourquoi cette enfant vit ainsi. Elle est offerte comme victime d’amour dit Mimi. Elle souffre beaucoup mais ne pleure pas. La dernière fois qu’elle a vu Mimi, elle lui a offert un de ses rares sourires. Mimi dit de cette enfant : « Elle va guérir et témoigner de Medjugorje. »

Le prêtre et le colosse

Un jour, un prêtre vient présenter à Mimi un jeune garçon grand et gros qui a besoin d’aide. Mimi va au sanctuaire avec lui et lui dit : « Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? » Le garçon lui dit : « Y disent que je suis fou, laid et grand. » Mimi lui répond : « Tu as de beaux yeux bleus. Tu es grand, solide, on peut se fier à toi, sur toi. »

Le garçon entreprend alors une confession générale. Il parle à Mimi de péchés commis et qu’alors, on lui avait dit que pour le punir il serait grand, il dépasserait tous les autres et qu’ainsi tous sauront son péché. Mimi lui conseille de se confier à un prêtre, de recevoir le sacrement de réconciliation et ainsi, il sera guéri. En sortant du petit sanctuaire, le garçon dit au prêtre : « Toi, je veux te parler. »

Le prêtre qui accompagne ce garçon avait lui aussi besoin d’aide. Plus jeune, il avait coupé la tête de quelqu’un avec une faucille. Ce prêtre est revenu chez Mimi une deuxième fois, il était accompagné de 5 autres prêtres qui sont tous venus rencontrer Mimi parce qu’ils avaient des problèmes.

Groupe de l’armée de Marie

Le groupe de l’armée de Marie rend visite à Mimi. La dirigeante a fouillé dans les notes spirituelles de Mimi sans sa permission, pendant que Mimi priait au petit sanctuaire avec d’autres personnes du groupe.

 Visiteuses

Deux femmes arrivent chez Mimi en courant. Elles enlèvent leurs chaussures et enlèvent la pantoufle de Mimi. Elles pleurent sur le pied de Mimi. Pendant les ¾ d’heure de la rencontre, elles se tiennent ainsi.

Deux visiteuses

Un jour Mimi reçoit deux visiteuses qui veulent lui parler et recevoir des conseils. Elles lui disent qu’on leur a recommandé de la rencontrer elle, parce qu’elle était… « Quoi donc… » dit l’une « Une… voyons c’est quoi le mot ? » dit l’autre. Mimi vient à leur secours en disant : « Une moustique » « Oui, dit une des deux visiteuses, c’est ça le mot. » Il s’agissait ici du mot « Mystique ».

Une visiteuse

Une femme de l’Église arménienne vient visiter Mimi. Elle dit recevoir des messages et se plaint de « l’autre ». Mimi lui dit que c’est le malin. Elle lui fait comprendre que ce n’est pas honnête d’agir ainsi.

Elle lui dit : « Que feriez-vous si vous étiez là devant Dieu ? Comment réparer ces mensonges ? Personne n’est à l’abri d’une mort subite ! »

Visite d’une religieuse

Une religieuse du 2e étage à la résidence de Mimi vient lui rendre une visite. Elle questionne Mimi et est un peu curieuse. Elle signale à Mimi qu’elle a lu que Mimi avait les stigmates de Jésus. Elle dit qu’elle vient parce que parfois dans les livres on dit des choses pas toujours exactes et qu’il faut protéger Mimi. Est-ce vrai ou faux ? Mimi demande l’aide de Dieu et répond : « Je ne l’ai pas lu. »

Puis, la religieuse parle de cinq grands mystiques d’aujourd’hui : Padre Pio, Marthe Robin, puis en nomme deux autres… elle attend mais Mimi ne répond pas. Elle lui parle particulièrement de Marthe Robin. Mimi me signale qu’elle se méfie un peu de cette religieuse. Elle reste prudente.

Une visiteuse

Une femme va rencontrer Mimi. Elle lui dit : « Moi, quand quelqu’un ne fait pas mon affaire, j’ai tout ce qu’il faut. » Elle sort un revolver. Mimi trouve que sa prudence est radicale. Mimi lui répond : « Vous n’aurez pas besoin de ça. »

Couple visiteur

Un jour un couple vient la visiter, ces gens pratiquent des sciences occultes. L’homme regarde Mimi constamment. Mimi ressent une grande douleur et sent qu’elle est proche de perdre conscience. Elle dit alors : « Mon Dieu venez à mon secours ! » Puis elle regarde l’homme droit dans les yeux et l’homme arrête de la regarder.

Ancien frère jésuite

Un ancien frère jésuite fait connaissance avec Mimi. Au début tout se passe bien mais le frère insiste un peu trop. Il fait parvenir des lettres à Mimi et la harcèle pendant un bon bout de temps. Cette période fut difficile pour Mimi et inquiétante.

Prière pour un séminariste

Mimi parle d’un jeune séminariste qui en est à sa cinquième année de préparation. Mimi le reçoit de temps en temps. La dernière fois, il lui glisse à l’oreille afin qu’elle prie pour lui car il aime une jeune fille et vit une grande lutte. Mimi me dit qu’elle souhaiterait lui parler et lui aider.

Cependant elle dit qu’il vaut mieux que cela se passe avant qu’il devienne prêtre et qu’il fasse un choix éclairé. Mimi prie beaucoup pour lui.

Le soin des prêtres

Je fais remarquer à Mimi qu’elle a souvent soutenu des prêtres dans son offrande. Mimi me raconte qu’elle prenait soin d’une dizaine de prêtres seuls. Elle les choyait particulièrement : cartes et lettres à leur fête, Noël, Pâques, etc. Ils attendaient avec joie le courrier de Mimi et ses prières pour eux.

Le père Pholy des États-Unis

Le père Pholy vient rencontrer Mimi. Il ressemble beaucoup au Saint Père. Il fera connaître Mimi aux États-Unis.

Le Vatican

Mimi entend une voix qui lui dit : « Prie pour le Vatican, le démon y règne en roi et maître. » Le père Mayer lui dit : « Je vous crois, mais on ne peut le dire. »

Mimi, les prêtres

Chaque fois qu’un prêtre vient voir Mimi et n’a pas son collet romain, Mimi lui dit monsieur. Si la personne lui dit qu’elle est prêtre, Mimi lui dit alors Monsieur l’abbé ou père.

Visite de deux prêtres

Hier, Mimi a reçu deux prêtres. L’un des deux prêtres avait 90 ans. Il a beaucoup de ganglions et c’est un cancer. Pendant la visite, le second prêtre fait des massages au cou du prêtre de 90 ans. Ce second prêtre vit un problème d’alcool et Mimi dit qu’elle aura à le rencontrer à nouveau.

À chacun des deux prêtres Mimi offre des petites croix. Elle dit au prêtre de 90 ans qu’il peut en prendre d’autres. Alors, dit Mimi, sa main s’est élargie. Mimi fait une prière avec les deux prêtres.

Le lendemain le père Guy dit à Mimi : « As-tu remercié le Bon Dieu ? » C’est alors que Mimi apprend qu’au moment de la prière avec les deux prêtres, celui de 90 ans s’est senti dégagé des ganglions, de l’angoisse et de la peur.

Mimi me dit alors : « Moi, je ne suis qu’un haut-parleur, même si la batterie est finie. Tout vient de Dieu. Je ne pourrais pas lever le petit doigt sans l’intervention de Dieu.

Sœur Marguerite Marie

Cette religieuse a fondé la communauté des « Filles du Cœur de Marie ». Cette communauté existe au sanctuaire de Pointe-aux-Trembles. Sœur Marguerite Marie en était la supérieure et cela créa de la jalousie dans son groupe. Elle a dû démissionner et venir demeurer dans la maison de ses parents sur la rue Bordeaux entre Rachel et Mont-Royal avec son frère et sa sœur. Les relations avec sa sœur étaient difficiles, pourtant cette femme dira toujours merci. Les Jésuites de la paroisse l’acceptent comme religieuse car elle a prononcé ses vœux. Ils iront chez elle pour lui offrir les sacrements car elle est très malade. À sa maison, il y a une petite chapelle où se dit la messe et se vit la confession.

Les gens allaient la voir pour des faveurs qu’elle obtenait très rapidement. Elle possédait une niche au Sacré Cœur et dans sa maison, il y avait plusieurs ex-voto. Elle obtient la grâce de conversions de médecins et de plusieurs personnes. Par sa prière des personnes se feront baptiser.

Dans la famille de Mimi, on lui confie certaines intentions : un doigt enflé, la vente d’un tableau du père de Mimi, « Champs de blé » pour la valeur de 400$, la montée du piano chez Mimi.

Suite au téléphone de la mère de Mimi, elle lui dit : « Pourquoi vous inquiéter » et l’on réussit à monter le piano sans problème ! La mère de Mimi lui confie son genou malade, après elle n’a jamais eu mal à ce genou qui la faisait souffrir depuis qu’elle était revenue de Boston pour se faire soigner. Le père de Mimi qui est peintre lui fera le tableau des apparitions du Sacré Cœur à Marguerite Marie. Mimi dit : « Chez nous, on a grandi dans la foi. »

Mimi à cette époque a environ 17 ou 18 ans. Mimi va visiter cette religieuse qui lui confie ses difficultés avec sa sœur. Elle dit aussi à Mimi : « Je vais mourir et ils n’auront pas compris ma mission. » Elle veut que Mimi soit responsable de ses notes spirituelles. La semaine où elle est mourante, elle écrit une lettre à Mimi où elle indique qu’elle veut la voir. Mais, Mimi n’a pas reçu la lettre et on ne lui a pas dit le souhait de la religieuse. La femme qui demeurait avec cette religieuse détruit tout le manuscrit des notes spirituelles. Le père Charrette, dominicain, qui voyait à cette personne donne le conseil à Mimi de toujours faire deux copies des notes spirituelles.

Activités et engagements

Chorale

Mimi commence à chanter à la chorale à 12 ans jusqu’à l’âge de 29 ou 30 ans. Le père Fontaine qui dirige la chorale trouve Mimi bien petite pour être dans la chorale. Mimi lui répondra qu’elle est de la même grandeur que Mme Lépine, une dame de la chorale. Mimi savait toutes les partitions, oratorio, chants en latin.

Son groupe donnait deux concerts par année à la salle paroissiale. Mimi faisait signe aux autres quand partir à chanter.

À un concert, Mimi porte sa robe de première communion. Les volets de sa robe allaient au vent par la musique du saxophone.

Mimi fera partie de 4 chorales : celle du père Fontaine, des enfants de Marie, des Zélatrices du Sacré-Cœur et des Dames-de-Sainte-Anne.

Elle sera aussi la bibliothécaire pour les partitions de musique plaçant les sopranos et altos pour les femmes et les ténors, basses et barytons pour les hommes.

Les pauvres

Constamment, Mimi s’occupera des pauvres. Elle lave le linge reçu, le repasse, le plie. Mimi travaille à la maison pour les pauvres. Les chemises elle les plie comme si elles étaient neuves, afin de donner un air de propreté aux vêtements. Ce travail est fait régulièrement pour l’Accueil Bonneau, la St-Vincent-de-Paul et les immigrants. Il existe des photos de ces travaux et ces photos ont favorisé l’entrée de Mimi à la Maison St-Joseph où elle habite maintenant.

Mlle Galant et Mimi préparant des biens pour les pauvres

Accueil Bonneau

Lors de l’incendie à l’Accueil Bonneau, Mimi pensait justement à sœur Gisèle Bernier, sœur Grise, qui passait des semaines chez Mimi à faire à manger ainsi que sœur Moreau qui apportait son aide. Mimi a souvent préparé des chemises pour les hommes de l’Accueil Bonneau. Elle lavait, réparait, repassait, pliait jusqu’à 75 chemises.

Rencontres spirituelles chez Mimi

Mimi rencontre plusieurs personnes à la maison. Il y a des exposés spirituels par Mimi ou par d’autres personnes. Un soir, dix-huit personnes viennent pour une heure de prières et un exposé. Une personne parle : « Ce soir, nous allons prier pour la conversion des prêtres. » Puis, elle descend les prêtres et les critique. Mimi dit alors : « Qui sommes-nous pour juger ? Prions plutôt pour eux. » Et, elle fait remarquer qu’au début de la rencontre le groupe n’a pas invoqué Dieu, ni demandé l’aide de Marie. Les gens disaient que cela avait été demandé par le curé, mais c’était eux qui avaient décidé.

Petites âmes

Mimi fonde le groupe des « Petites âmes. » Le groupe se réunit une fois par mois et vit de la prière et de l’offrande à Dieu. Aujourd’hui, ce groupe poursuit son action sans Mimi. Ils sont maintenant des centaines et ont leurs activités sur le boulevard Gouin.

Assister les mourants

Mme Nault

Mimi a le charisme d’approcher des personnes mourantes et de les préparer à la mort. Mme Nault voyant Mimi la visiter à l’hôpital lui dit : « Tu viens m’aider à mourir. » Le prêtre a pu la bénir, lui donner les sacrements et elle est devenue calme et paisible.

Le père Gamache

Mimi dans une lettre envoyée à St-Jérôme où était le Père Gamache, le prépare à sa rencontre d’éternité. Elle lui écrit même qu’elle a hâte au 2 février, fête de la Purification. Elle invite le Père à l’abandon et à la réception des sacrements. Le Père Gamache meurt fin janvier et son service aura lieu le 2 février.

Régine

La compagne de Mimi est hospitalisée et près de mourir. Elle avait demandé à Dieu de fermer les yeux de Mimi à la mort de celle-ci. Mimi lui rend visite à l’hôpital pour la préparer à sa rencontre divine. Mimi dit à Régine de ne pas s’en faire qu’au lieu de lui fermer les yeux ici-bas elle pourra lui ouvrir les yeux dans l’éternité.

L’abbé Godin

Mimi assistera ce prêtre avant son décès.

L’abbé Delage

L’abbé Delage était aumônier à l’hôpital Notre-Dame. Au moment de sa retraite il vit la maladie par un cancer. En peu de temps tout change et il doit se préparer à sa mort. Il parle au téléphone avec Mimi et cela lui est d’un grand secours. Puis, il vient rencontrer Mimi à l’aide des pères Girard. Il est en chaise roulante. Ensemble ils échangent de l’événement qui approche et de l’amour de Dieu. L’abbé Delage dit à Mimi : « J’aimerais mourir ici tout de suite. » car il sentait bien la beauté du moment. Il est décédé trois jours plus tard.

Mgr Grégoire

Mgr Grégoire demande la présence de Mimi auprès de lui alors qu’il est hospitalisé et mourant. On fait le nécessaire pour conduire Mimi à son chevet. Il dit à Mimi : « Je veux la vérité. » Mimi lui répond : « Je ne suis pas Dieu, selon les médecins, trois jours. »

Mgr. Grégoire lui dit qu’il ne veut pas partir. Il manifeste sa crainte à Mimi ainsi que ce qu’il lui reste à faire. Mimi lui rappelle la fin du « Je vous salue Marie ». « Maintenant et à l’heure de notre mort » lui signifiant ainsi l’aide de Marie. Mimi prie auprès de lui la prière du don total et d’autres prières.

Enfin, Mgr. Grégoire s’apaisera, demandera à être rasé et recevra les derniers sacrements. Il meurt dans la paix trois jours après cette visite de Mimi.

Docteur Goretti

Le docteur Goretti attend un cœur pour un patient. Le père Armand demande à Mimi de prier. Le Seigneur répond à Mimi : « Il l’aura pour la fête du Christ Roi. Il est 8 heures du soir, toujours pas de cœur. Le médecin avait tout fait préparer. Enfin vers 9 heures, le père Armand reçoit un téléphone qui confirme qu’on a un cœur pour l’opération. Cependant, le Seigneur avait dit : « Le cœur ne partira pas par une machine. » Le médecin attend donc que le cœur parte et il reste inactif devant son malade. Cela crée une certaine difficulté autour de lui et un questionnement. Enfin, le cœur se met à battre sans aucune machine, tel que le Seigneur avait dit.

Mimi poursuit sa mission

Mimi poursuit sa mission à la résidence la Maison St-Joseph.

– Une dame qui a déjà paralysé conduit maintenant Mimi au salon. Elle lui apporte du café. Cette dame fait toujours un casse-tête et avait perdu le dernier morceau qui complétait son casse-tête. Mimi l’a retrouvé et l’a placé afin que cette dame puisse le voir.

– Une autre dame devait se faire opérer. Elle demande des prières à Mimi car elle ne veut pas être opérée. Mimi prie pour elle. Cette dame ne sera pas opérée.

– Une préposée est dans la chambre de Mimi à mon arrivée. Elle dit à Mimi qu’elle doit partir pour me laisser la place. Mimi me présente à cette personne. Au moment de son départ, elle dit qu’elle trouve beau notre attitude ensemble et qu’elle en est jalouse. Puis, quelques temps plus tard, elle revient pour s’excuser car elle croit que ce n’est pas bien d’être jalouse. Elle embrasse Mimi et repart joyeuse.

– Lorsque nous allons au petit café, Mimi croise plusieurs personnes. À chacune Mimi s’arrête, salue cette personne, s’informe d’elle, la réconforte et lui offre tendresse et joie. Je vois combien ces personnes sont heureuses et paisibles de rencontrer Mimi.

— Mimi dit que les personnes qui viennent dans sa chambre trouvent beaucoup de paix. Elle dit que cela est dû au fait que dans sa chambre à chaque matin le saint sacrifice de la messe y est vécu. Sa chambre est devenue un petit sanctuaire.

Manon

Le père Laramée venait donner la communion à Mimi et la petite Manon, que Mimi gardait, voulait aussi communier mais était trop jeune. Le père Laramée décide de bénir une hostie sans la consacrer et de lui offrir. L’enfant lui répond : « Si Jésus n’est pas dedans, garde-la ton hostie. »

Berceuse pour Manon

Mimi dit : « J’aime beaucoup les berceuses. J’en ai composé une pour Manon.
Dors en paix belle enfant belle et rose,
Un sourire en tes yeux me repose,
Je voudrais le garder pour toujours.

Le père Gamache et la vierge et martyre

Une dame dit au père Gamache : « Père priez pour que je meure vierge et martyre. » Le père lui pile sur un pied. La dame se plaint. Le père lui dit alors : « Vous ne ferez jamais une martyre. »

Le père Gamache

À la mort du père Gamache, Régine va prier devant la tombe du père. Elle est seule à l’heure du souper. Puis, les pères arrivent pour la soirée de prières. Régine parle quelques instants avec eux. Elle dit alors : « Ils l’ont bien empaillé. » Elle voulait dire : Ils l’ont bien embaumé.

 Le père Richer

Mimi allait à la messe à la petite chapelle à l’Immaculée. Le père Richer qui célébrait dit « Pater ». Mimi entend par terre. Elle se met par terre. Le père se retourne et dit à Mimi : « J’ai dit Pater. »

Ce prêtre était professeur de théologie et directeur du scolasticat. Il venait écouter Mimi lorsqu’elle pratiquait le piano chez les pères Jésuites. Il disait qu’il lisait son bréviaire mais il écoutait plutôt la musique. Les Jésuites trouvaient que Mimi jouait avec fermeté et souvent pensaient que c’était l’organiste qui jouait.

Le prêtre et la relique

Un jour, un prêtre rend une visite chez Mimi qui a alors dix-sept ans. Il lui dit qu’il a une relique de Ste-Thérèse et qu’elle peut venir la voir au presbytère. Mimi s’y rend. C’est lui qui répond à la porte et il semble seul. Il invite Mimi à monter à sa chambre car, dit-il c’est là qu’il a la relique. Mimi s’y rend avec lui. Là dans sa chambre, il enlève sa soutane et manifeste autre chose. Mimi partira.

Le prêtre du parc Lafontaine

Mimi était allée au parc Lafontaine afin de rendre service à sa sœur qui devait rencontrer un garçon à cet endroit. Elle devait être en retard et Mimi et une autre de ses sœurs venaient prévenir ce garçon qu’on a surnommé « François les bas bleus. »

Après cette rencontre, Mimi aperçoit un prêtre en auto qui vient au parc. Il fait alors monter une jeune fille avec laquelle il semble vivre une aventure amoureuse. Mimi fait comme si elle prenait son numéro de licence. Le prêtre inquiet, suit Mimi jusque chez elle. Il demande à la voir. Ses parents ne semblent pas inquiets et le font passer au salon. Ils ne demandent pas à Mimi ce qui se passe. Elle le rencontre au salon. Le prêtre se confie à Mimi face à ses difficultés auprès de son curé qui ne l’encourage pas et de sa faiblesse de ce soir-là. Par la suite, Mimi le soutiendra dans ses efforts pour retrouver le sens de son sacerdoce et ils deviendront de bons amis.

Lors du lauréat de Mimi, ce prêtre fait partie du jury. Il applaudit très fort le prix de Mimi sur 185 étudiants. Il viendra plus tard chez Mimi avec un groupe marial.

Les gros pécheurs

La grand-mère de Mimi la faisait prier pour les gros pécheurs. Alors Mimi, lorsqu’elle voyait des personnes grasses courait après elles car elle croyait que c’était elles les gros pécheurs.

Chemin de croix avec un homme

Un homme venait souvent faire son chemin de croix à l’église. Mimi le suivait car elle aimait l’entendre prier. Particulièrement lorsqu’il disait : « Priez pour nous (et pi) à l’heure de notre mort. » Mimi trouvait cela très beau, surtout le et pi, elle voyait là une prière belle et sincère.

La confession

Un jour, en confession, un prêtre lui dit : « Vous avez l’âme de la petite Thérèse. » (Ste-Thérèse) Quel est votre nom ? Mimi répond : « Mon nom n’est pas un péché. » Elle est sortie du confessionnal à deux reprises.

Cadeau

Mimi offre à une personne le cadeau d’une plante qu’elle aime bien. Quelques temps après, elle apprend que la personne a vendu cette plante. Cela la chagrine un peu.

 Visite chez le médecin

Lors d’une visite chez le médecin à la Maison St-joseph, une religieuse accompagne Mimi. Elle dira au médecin que Mimi mange beaucoup de chips. Mimi a des chips dans son armoire, la religieuse les a vues. Mimi lui fait remarquer que rien n’est ouvert et que de plus, elle les donne.

Expression de Mimi

Lorsque Mimi dit qu’elle doit accepter sans comprendre, elle ajoute : « J’espère que lui (Dieu) va se comprendre. »

Mimi dans les dix dernières années de sa vie

Les Feux

Le 31 mai 19… le soir, il se déclare un feu chez le voisin. Les pompiers arrosent. Mimi est seule dans le bloc de logements, aucun voisin. Un ancien voisin s’arrête et prévient les pompiers qu’une personne est dans un des logements.

Un feu eut lieu à l’imprimerie des Pères Jésuites juste de biais à chez Mimi. Chez elle, ils ne furent qu’incommodés par la fumée.

Un feu rue Delorimier. Mimi veut fermer les portes et fenêtres arrière de chez Georges car il vient de peinturer chez lui. Elle sort et se fait arroser par les pompiers. Elle leur dit alors : « Hé! J’ai déjà été baptisée ! » À cette occasion Mimi craint car Mlle Garant avait laissé le baril d’huile du hangar ouvert. Mimi va donc pour le fermer, elle glisse et tombe. Il lui en résulte un bon mal de tête.

Un autre feu eut lieu près du garage municipal, voisin de chez Mimi dans son enfance.

Mimi avait 6 ans lorsqu’il y eut un feu à l’hôpital St-Jean-de-Dieu. Elle entend que cet hôpital garde des malades mentaux. Mimi prépare des manteaux pour eux. Dans sa préparation à la communion Mimi souhaite s’occuper des malades mentaux, elle agit donc comme une malade mentale afin d’aller leur aider. Elle confie à sa mère le pourquoi de son attitude. Sa mère lui fait comprendre qu’il ne faut pas agir ainsi.

 

Vol chez Mimi

Un homme se présente chez Mimi. Il dit être le plombier. Il porte un pantalon blanc et une chemise blanche. Il dit : « Je vais aller voir si l’eau coule en avant. » Il ajoute à Régine : « Vous, venez avec moi. » Mimi se doute de quelque chose. Elle va voir ce qui se passe avec l’intention d’appeler la police. L’homme lui dit : « Vous là restez tranquille. » Mimi lui parle et répond quand l’homme se manifeste. Germaine est venue pendant ce temps et a fait signe à Mimi qu’elle avait déposé l’enveloppe d’argent dans son tiroir. L’homme n’était pas un plombier mais un voleur et Mimi s’est fait voler son argent.

Un policier demande à Mimi de tenter d’identifier le voleur à l’aide des photos. Il lui présente un premier album. Il lui montre des personnes et dit : « Lui? Lui? Lui? » Puis prenant un deuxième album, il montre une photo à Mimi et dit : « Lui? »

Mimi lui répond : « Non, vous me l’avez montré tout à l’heure. »

Mimi et les personnes décédées

– Au décès de sa grand-mère Beaudry, on expose la grand-maman dans la maison. Mimi se tient dans la cuisine avec son père. Mimi voit sa grand-mère venir vers elle à la porte de la cuisine et lui faire un signe afin que Mimi la rejoigne. Son père la retient. Mimi se demande qu’est-ce qui serait arrivé si son père ne l’avait pas retenue.

– Mme Venmanrich demeurait près de chez Mimi. Elle avait le cancer de la gorge. Mimi la voit au pied de son escalier. Au retour chez elle, on dit à Mimi que cette dame est décédée.

– Mimi dit avoir aperçu le père Thomas Migneault, jésuite, qui passait sur la rue Bordeaux près de chez elle. Puis, elle apprend qu’il est décédé.

 Groupe sanguin

Les pères Girard ont le même groupe sanguin que Mimi. Elle est très fière de ce lien.

Petits événements

Joie. Le 22 mai 2001, je faisais la lecture à Mimi. C’était le courrier du père Armand. Dans ce courrier, je lisais à Mimi un texte dans lequel le père signifie à Mimi, la joie du Seigneur. Au même moment, sans que l’on lui touche, le petit ourson sur le lit de Mimi part sa musique. Sourire et joie.

Télévision. Mimi a de la difficulté avec sa télévision. Elle demande à Georges, frère et voisin de venir voir s’il peut la réparer. Pendant que Georges retourne chez lui pour aller chercher des outils, Mimi met de l’eau bénite sur la télévision et voilà qu’elle est réparée. 

Téléphone. Le samedi soir vers minuit, Mimi reçoit un téléphone obscène. Mimi change sa voix, puis récite à haute voix le « Je vous salue Marie » Le tout cesse.

Parfois durant une conversation téléphonique, on entend des bruits de casseroles quand Mimi et l’autre personne parlent de Jésus et de Marie. Si les deux changent de conversation, plus rien, aucun bruit. Quand cela arrive, Mimi dit un « Je vous salue Marie » et le tout cesse. (C’est le malin.)

Le père Fontaine

Durant les années 1968 et 1969, le père Fontaine âgé alors de 83 ans, descendait de St-Jérôme une fois par mois pour offrir la communion à Mimi.

 

L’abbé Matte

L’abbé Matte rend visite à Mimi à la Maison St-Joseph. À son départ Mimi lui demande de la bénir. L’abbé Matte répond à Mimi : « Non Mimi, c’est toi qui dois me bénir d’abord. Après je te bénirai. » Mimi est profondément touchée qu’un prêtre demande une bénédiction alors qu’il est le représentant de Jésus sur terre.

Mimi et deux séminaristes

Deux séminaristes voient Mimi présentement. Un sera ordonné dans un an, l’autre dans deux ans, mais il est indécis. Quand ils ont rencontré Mimi la première fois, ils ont dit que c’était leur supérieur qui leur avait suggéré de voir Mimi.

Relique

Mimi possède une relique de la croix de Jésus. Elle l’a prêtée au Dr. Farley, puis à Mme Farley. Leur fille Nicole avait donc la relique de Mimi suite au décès de sa mère et elle l’a rapportée à Mimi.

 Crucifix profané

Mimi reçut un crucifix brisé. Il avait été profané et cassé à coup de hache. Mais, le corpus n’a pas été brisé. Mimi a gardé ce crucifix.

La statue de la Vierge

La statue de Notre-Dame-du-Saint-Sacrement avait été profanée. La communauté la met dans la cave. La Vierge tient son enfant dans ses bras avec le calice. La statue se retrouve chez Mimi pour réparation : pied cassé, bras tenant le calice brisé.

Un frère vient pour chercher la statue réparée. Ce jour-là, il faisait verglas et le frère devait traverser tout un grand terrain pour se rendre à l’église.

Mimi prie afin que tout se passe bien. Puis, par sa fenêtre, elle voit le frère qui marche comme si de rien n’était, rapidement et sans tomber avec la statue dans les bras.

L’Enfant-Jésus réparé

L’Enfant-Jésus en cire de la paroisse de l’Immaculée a 100 ans. Il a un doigt brisé, l’index. Mimi doit le réparer. Mimi prend une tige de métal, prie, prend un cierge de cire d’abeille, une feuille d’aluminium et étend le Jésus de cire. Elle laisse couler la cire sur la tige, attend que cela sèche et recommence jusqu’à la grosseur qu’il fallait pour former un doigt. Le doigt est alors blanc.

Mimi prend du rouge à lèvre avec une ouate et l’étend. Le doigt est alors teinté rose pâle. Mimi regarde le Jésus avant qu’il parte et lui dit bonjour. Elle voit alors qu’il a un œil sans cil. Mme Carmen devait aller chez Mimi en après-midi, mais a dû remettre sa visite en soirée. Elle arrive et signale à Mimi que sa teinture est manquée ; elle est blonde. Mimi lui demande alors une mèche de ses cheveux, la coupe et la colle à Jésus. Lorsque le tout est sec, elle l’égalise. L’Enfant-Jésus de cire retourne à l’église. Mimi dit : « C’est Dieu qui m’inspirait quoi prendre : la broche, le cierge béni, la mèche de cheveux de Carmen. »

Mimi et l'enfant de la crèche réparé

L’oiseau noir, l’oiseau blanc

Quand Mimi demeurait sur la rue Bordeaux, elle disait que si elle voyait un oiseau noir elle passait une mauvaise journée mais que si elle voyait un oiseau blanc elle passait une bonne journée. Elle dit cela à une personne qui lui apportait un oiseau blanc, une colombe, de deux mois. Mimi la gardera 12 ans.

La colombe durant la communion

Chez elle sur la rue Bordeaux, Mimi était au lit et le prêtre célébrait la messe. La colombe se tenait au pied du lit. Au moment de la communion, le prêtre allait vers Mimi pour lui offrir l’Eucharistie. La colombe s’étirait le cou. Puis doucement, elle avançait vers Mimi. Elle s’approchait de son visage et donnait trois becs aux lèvres de Mimi, elle roucoulait. Enfin, elle s’installait sur la poitrine de Mimi et y demeurait très calme.

Souvent, Mimi retrouvait la colombe dans le petit sanctuaire dédié au Père Éternel.

Mimi avec Colombe

Le chant du petit canari

Lorsque Mimi demeurait sur la rue Bordeaux, elle avait un canari qui chantait beaucoup, particulièrement durant la messe de minuit et pendant le chant Mirtha.

Le chien – ange-gardien

Après avoir eu deux attaques du cœur, Mimi sort pour la première fois afin de pouvoir faire une commission à l’épicerie du coin. Elle demande à son ange gardien de la protéger et de lui aider. Un chien est là et l’accompagne. Elle trouve qu’il a les yeux humains. Au coin de la rue, un camion vient vers elle. Le chien la sauve d’un accident et est blessé. Mimi fait sa commission et en sortant de l’épicerie, le chien l’attend et l’accompagne jusque chez elle. Il reste en bas des marches. Mimi raconte à sa mère l’événement et souhaite offrir quelque chose au chien pour le remercier. Elle sort pour le voir, mais le chien n’y est plus. Elle dira : « J’avais prié mon ange gardien, il a pris la forme d’un chien pour me protéger. »

Une autre fois, Mimi se rend à l’oratoire après avoir vécu une pleurésie. Elle prend le chemin arrière. Quatre hommes en voiture attaquent Mimi par ce chemin. Mimi prie afin d’être protégée.

Alors un chien noir sort d’un sentier et vient vers eux. Les hommes quittent la place. Mimi dira que ce chien, le même que la fois précédente était son ange gardien qui la protégeait.

Petits livres rouges et bleus

Mimi a chez elle des petits livres pour faire connaître Medjugorje. Elle doit en faire des ensembles de 25 par paquet. À ce moment-là le Père Armand est en repos chez Mimi et lui aide. D’abord il s’amuse à faire un éventail avec les livres et le tout tient. Ensuite Mimi lui demande d’aller chercher d’autres livres pour faire ses paquets. Le Père Armand lui signale qu’il n’en reste que quelques-uns. Elle insiste pour qu’il lui apporte ce qu’elle demande. À chaque fois, il y a toujours la quantité nécessaire de petits livres.

L’arc-en-ciel

Dans les années quatre-vingt, vers la fin de l’après-midi, Mimi prie. Puis, sur le mur, du crucifix au cadre du Père Éternel, se dessine un arc-en-ciel avec ses cinq couleurs. On couvre le miroir afin de vérifier si ce n’est pas tout simplement un effet. L’arc-en-ciel demeure bien visible sur le mur. Cela durera cinq jours. Le fait a été vu par le Dr. Fayez, Mme Carmen et les pères Girard. On fera des photos de ce fait. Sur les photos, le mur qui est pâle est alors comme un fond foncé puis, les cinq couleurs apparaissent en formant l’arc-en-ciel. Mimi dit : « C’est comme une Alliance avec Dieu, la paix dans cette maison.

La croix et l'arc-en-ciel

Lueur bleue à la chapelle

Chapelle de la Maison St-Joseph où demeure Mimi. Dans sa chambre Mimi peut suivre ce qui se passe à la chapelle par un poste interne de télévision. À côté du tabernacle, entre la croix et le tabernacle, on voit un demi-cercle bleu assez large, penché plus vers le tabernacle. Mimi dit que la forme est penchée vers le tabernacle car la présence réelle est là. Ce fait a duré assez longtemps.