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Suzanne Dignard

Mimi et Suzanne Dignard

Propos et confidences

Été 2000 à été 2002

Partie IV

VIE SPIRITUELLE DE MIMI 

– Pape – Évêques – Prêtres – Directeurs. – Le Père Éternel – Jésus – Marie. – Visions – Voies intérieures. – Eucharistie. – Luttes – Nuits – Chutes. – Souffrances – Agonie – Croix. – Maternités spirituelles. – Notes spirituelles. – Plaies – Couronne d’épines. – Transfixions – Alliance. – Medjugorje – Bilocation – Mirtha – père Bubalo.

Résumé des vœux et autres faits spirituels

Mimi a voulu que toute sa vie soit consacrée à Dieu et que si elle avait eu la santé, elle aurait été cloîtrée et sans aucune visite.

Au moment de ses vœux, en 1950, une prière fut prononcée par un prêtre : « Mon Dieu détachez-la de la terre, du monde et d’elle-même. » Mimi prononça les vœux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance.

Plus tard, elle vivra le vœu du Don Total, le vœu de l’immolation de l’âme, du cœur et de l’esprit. (Mimi ajoute, limite, stop !) Mimi vit aussi les souffrances de la passion, les plaies de Jésus, dont la 6e plaie, la transfixion et l’Alliance.

Jean-Paul II

 Lorsque Jean-Paul II est élu pape, Régine, compagne de Mimi, dit : « Il est jeune, nous l’aurons longtemps. » Le Seigneur dit à Mimi : « La croix qu’il devra porter en fera un vieillard prématuré. »

Lors de l’élection de Jean-Paul II, le Père Éternel demande à Mimi d’être la mère spirituelle du pape. Son engagement consistera à prier pour le Saint Père, à faire des sacrifices, à intercéder pour qu’il puisse vivre sa mission et pour le renouvellement spirituel de son Église.

Mimi vit un échange de courrier avec le Saint Père Jean-Paul II. Puis, ses lettres sont interceptées. Le Saint Père fait savoir à Mimi que c’est à Rome et qu’il sait par qui. Ceci devient donc un sacrifice puisque maintenant, Mimi doit attendre que les pères Girard ou Carmen aillent à Rome pour écrire un courrier au pape.

Mimi ajoute : « Maintenant nous communiquons unis dans la communion par la prière et la souffrance mutuelles. Le Pape souffre beaucoup : souffrances du corps, du cœur et de l’esprit. » – Je lui dis : « Comme toi, Mimi ? » Mimi répond : « Oui. »

Mimi a vécu un temps de retraite dans la prière et les sacrifices pour le succès de la visite du pape au Canada. Il en sera ainsi pour ses voyages à travers le monde.

Lors de sa visite au Canada, le Saint Père a tenté de rejoindre Mimi chez elle. Malheureusement, Régine était au téléphone avec ses sœurs d’Ottawa.

Mimi dit qu’elle prie beaucoup pour le Saint Père. Il souffre beaucoup. Elle ajoute que les pères Girard la taquinent beaucoup en lui disant que maintenant, elle marche comme le Saint Père ; lentement et courbée.

Jean-Paul II auprès d'un enfant et priant...

L’archevêché

La situation de Mimi est connue de l’archevêché. Quand elle est arrivée à la Maison St-Joseph, deux grands prêtres sont allés la visiter pour voir si elle était bien et recevait de bons soins. Ils disaient qu’elle était fille de l’Église et qu’ils étaient là pour l’aider.

Directeurs spirituels

L’abbé Pleau : Séculier. Aumônier du collège l’Assomption et Aumônier de prison.
Le père Gamache : Jésuite, Paroisse de L’Immaculée Conception.
Le père Mayer :   Jésuite.
Le père Armand Girard : Père des Sts-Apôtres. Aumônier à l’hôpital Notre-Dame.

Le père Gamache / Ministère

Début de sa prêtrise à la paroisse Immaculée Conception. Il y resta jusqu’en 1948 dans un premier temps.
Vicaire à Sudbury pendant 26 ans.
Retour à la paroisse de l’Immaculée quelques temps après le décès de Roger, frère de Mimi, en 1948.
Il résida à St-Jérôme pour une convalescence et il décéda à cet endroit. Son service a eu lieu à la paroisse de l’Immaculée à Montréal.

Le père Gamache / Directeur spirituel

Le père Gamache s’occupe de Mimi dès l’âge de 5 ans. À son retour de Sudbury, il dirigera Mimi. De 1950 à 1953 Mimi devra écrire ses notes spirituelles. Mais, le père Gamache les détruira par crainte que quelqu’un les voit et que cela cause du trouble. Par la suite, Mimi continuera d’écrire ses notes spirituelles qui seront gardées et connues.

Le père Gamache / Confidence à Mme Faniel

Au décès du père de Mimi, le père Gamache est de retour. Au sujet de Mimi, il dira à sa mère : « C’est une petite sainte, mais ne lui dites pas. C’est bien jeune pour commencer à mourir, mais c’est le seul chemin qu’elle doit prendre pour sauver des âmes. » 

Un jour, Mimi enfant est très malade, le père Gamache pleure. Il dit : « Le plus difficile c’est ma petite Mimi ne me reconnaît pas. » Mimi avait huit ans et était dans le coma. 

Le père dirigeait toute la famille sauf Mimi qui le fuyait. Elle pouvait même changer de côté de rue pour ne pas le rencontrer.

Retour du père Gamache

Lorsque le père Gamache revient de Sudbury, Mimi a 34 ans. Il vient chez Mimi la veille de la fête de l’Assomption. Mimi est couchée car elle vient d’être opérée pour l’appendicite.

Le père Gamache s’informe d’elle auprès de sa famille. Mimi ne souhaite pas le rencontrer. Elle bloque la porte de sa chambre à l’aide d’une chaise. Le père insiste pour prendre de ses nouvelles. Elle lui indique qu’elle dormait. Il lui demande comment elle va.

Elle lui répond : « Comme le Bon Dieu veut ! »

Le père Gamache lui répond : « Vous allez avoir de très grandes épreuves à passer. Je serai toujours là pour vous aider. » Dieu dit à Mimi : « Pourquoi le repousses-tu, c’est le seul qui te soutiendra. » Mimi accepte donc de se confesser au père Gamache et le lendemain, jour de l’Assomption, elle communiera.

Début de la direction du père Gamache

Au début de la direction du père Gamache, Mimi lui confie ce qu’elle vit avec la voix intérieure. La réponse du père Gamache : « Le Bon Dieu veut tout, il prendra tout, ce sera tout. » Mimi pleure considérant que cela est trop grand.

Le père Gamache lui propose d’aller méditer cela devant l’autel à l’église. Mimi s’y rend et sanglote. Une femme vient vers elle et lui demande :
« Êtes-vous malade ? » Mimi se retire à l’arrière de l’église. Là encore, les sanglots viennent. Elle se retire alors dans le parc Lafontaine et les larmes continuent de couler. Alors, un homme s’approche d’elle et lui dit : « On pleure bébé. » Mimi se sauve à nouveau et trouve refuge au salon funéraire.

Là, elle va prier au corps du mort. Puis, elle pleure. Quelqu’un s’avance vers elle et lui offre ses sympathies en lui disant : « Vous le connaissiez bien. » Mimi avoue que non et la dame de lui dire qu’elle ne devrait pas venir au salon funéraire, car elle semble trop sensible. Mimi ne voulait pas aller chez elle avant de s’être ressaisie, car elle ne pouvait raconter ce qui lui arrivait à sa famille.

Les voix intérieures et le père Gamache

Mimi ne dit pas au père Gamache qu’elle a des voix intérieures.

« Oh non ! » dira-t-elle, « Qu’il trouve ! »

Le père Gamache le sait et le moyen qu’il prend pour lui faire dire, c’est qu’il lui fait écrire ce qu’elle vit. Mimi le fera dans un esprit d’obéissance.

Les billets du père Gamache

Au début, le père envoyait des images à Mimi pour sa méditation. Puis il lui donnait des billets :

Le billet rose signifiait que tout allait bien pour sa dirigée, Mimi.

Le billet jaune signifiait que ça n’allait pas trop bien pour Mimi.

Le billet vert signifiait que le père Gamache était en furie, ça n’allait pas bien.

Les billets étaient accompagnés de cette phrase à la fin : « À lire, à méditer, à pratiquer sérieusement. »

Mimi ne devait pas ouvrir les messages avant 10hres le matin. Mimi dit que le père Gamache était très Jésuitique, exigeant, et n’acceptait pas le mensonge.

Réflexion

Dans une méditation du père Gamache au jour de la Pentecôte, le père dit : « La pente est lente. »
Et Mimi de répondre : « La côte descend rapidement. »

Un jour Mimi reçoit une rose du père Gamache pour offrir à la Vierge. Elle en est très heureuse. Le père Gamache prend la rose, la met par terre et la piétine. Mimi est très désolée. Le lendemain, le père lui apporte un pissenlit pour remplacer la rose. Mimi est aussi désolée.

Le père Gamache donne comme directive à Mimi de prier devant la crèche. Mimi va donc prier devant la crèche. Soudain, elle regarde les yeux du bœuf et trouve qu’ils ressemblent aux yeux du père Gamache. Elle raconte le fait au père et lui s’en amusera plus tard auprès de ses confrères.

Exigences du père Gamache

Le père Gamache avait demandé à Mimi de se défaire de tous ses bijoux. Pour s’acheter quelque chose, Mimi demande au père Gamache… Un jour, Mimi s’acheta un chapeau neuf à 0.50 et le père lui demanda ce chapeau.

Lorsque Mimi s’acheta une robe pour les noces de sa sœur, le lendemain elle l’a remise au père pour une personne pauvre qui se mariait. Mimi dit que le père était généreux, il ne gardait rien pour lui.

Il était très droit dans la direction qu’il faisait à Mimi. Mimi dit qu’il était direct et c’est ce qu’elle aimait. Elle ajoute à son sujet : « Dieu s’est trompé, il lui a donné un cœur de femme dans une charpente d’homme.

Le crucifix du père Gamache – Confession

Mimi perçoit que le prêtre a une grande responsabilité en confession. Il doit laisser l’Esprit-Saint le guider afin de donner les bons conseils ou de questionner au besoin afin de mieux comprendre pour mieux aider.

Ainsi, elle raconte un fait concernant le père Gamache lors d’une confession. Une dame se confessait comme si elle n’avait presque rien à avouer, à se faire pardonner, car elle laissait entendre qu’elle se confessait souvent. Pendant ce temps, le père Gamache tenait son petit crucifix dans ses mains. Le crucifix bougeait seul, comme s’il sautait. Le père se demandait ce qui se passait et il comprit qu’il devait inviter la personne à une meilleure confession. Puis, il dit à la dame : « Il y a longtemps que vous vous êtes confessée ? » La dame, saisit par la question, avoue qu’il y a 15 ans qu’elle s’est confessée. Ainsi, par l’aide de l’Esprit-Saint, cette dame fut pardonnée d’une mauvaise confession.

 

Le crucifix du père Gamache

Mimi raconte que le père Gamache lui prêtait parfois son petit crucifix pour lui aider dans des moments difficiles. Mimi le mettait dans sa poche de robe. Un jour où il avait beaucoup neigé, Mimi va sur le bord de la porte afin d’enlever un peu de neige. Elle entend le son de quelque chose qui frappe le bord du balcon. C’est le crucifix qui tombe dans la neige. Elle sait combien ce sera difficile de le retrouver. Le lendemain matin, sa compagne, Mlle Garant, se lève tôt et cherche le crucifix tout en nettoyant les marches.

Soudain, elle aperçoit le crucifix tout près du garage dans la cour. Il fut donc possible de le récupérer.

Aide à la direction de Mimi

À la direction du père Gamache, le père Chaput viendra apporter son aide. Il était grand professeur de théologie.

Le père Gamache et le père Mayer

Le père Gamache et le père Mayer correspondaient ensemble au sujet des notes spirituelles de Mimi.

Le père Gamache en confession

Mimi raconte qu’un Vendredi saint, le prêtre qui faisait le chemin de croix a demandé que personne ne soit au confessionnal durant le chemin de croix. Mimi est alors au confessionnal du père Gamache qui exige qu’elle demeure au confessionnal. Il dit ainsi éprouver son esprit d’obéissance et de lui faire exercer la volonté de Dieu.

Mimi a encore l’étole du père Gamache qui la protège dans les moments difficiles.

Au mois de novembre précédant sa mort, le père Gamache rend une visite à Mimi. Il venait lui demander pardon pour toutes les sévérités qu’il avait eues à son égard dans sa direction spirituelle. Il meurt en janvier suivant cette visite.

Dernière lettre au père Gamache

Mimi écrit au père Gamache durant sa convalescence à St-Jérôme. Elle croit que seul le père lit ce courrier. Hors dans sa dernière lettre au père, Mimi lui dira : « Le bon Dieu veut tout, il prendra tout, ce sera tout, pi moé y tout. » Puis, après la mort du père, c’est le supérieur qui lui remettra cette lettre.

À 81 ans, il se donnait encore la discipline. Il disait : « Pour m’unir à Jésus il faut que ça fasse mal ; pas que dans la prière, mais dans mon corps. Si vous étiez un homme, je vous demanderais de le faire. » C’était pour lui un moyen d’aller chercher de gros pécheurs.

2 février

Le père Gamache a eu son service le 2 février 1968. Mimi a accepté l’Alliance avec Dieu le 2 février 1982. La marque de l’Alliance fut inscrite au corps de Mimi le 1er juillet 1982, mois du précieux Sang de Jésus.

Le père Mayer Le père Mayer a été curé à l’Immaculée. Puis, il fut nommé à Québec à la Villa Manrèse, maison des Jésuites, Enfin, il revient à Montréal. Il fut le directeur spirituel de Mimi après le décès du père Gamache : de 1967 à 1981. Au début de sa direction spirituelle, il était à Québec et rencontrait Mimi qu’une fois par mois.

L’année 1983 il vient rencontrer les deux pères Girard. Il se confesse au père Armand. Ensemble les trois prêtres célèbrent l’Eucharistie et font l’action de grâce avec Mimi. Ils chantent le Magnificat et il annonce alors que le père Armand sera le directeur spirituel de Mimi et le père Guy son conseiller spirituel.

Les pères Girard – première rencontre 

Dix-huit ans avant que Mimi rencontre les pères Girard, jeunes prêtres jumeaux, elle les voit, dans une vision, à leur ordination le 16 mai 1964 ; il lui est demandé de prier pour eux. Depuis ce temps Mimi prie tous les jours pour les pères Girard.

Dix-huit ans plus tard (1982), un groupe de Granby vient visiter Mimi qui porte à ce moment-là une maternité d’accompagnement avec signes physiques.

Le prêtre accompagnateur dit : « C’est nous les curieux de Granby. » Mimi répond : « Quand on va à Granby, c’est pour visiter le zoo. Quand on vient à Montréal, c’est pour me visiter. »

Environ dix personnes sont présentes. Parmi elles le père François et sœur Françoise. Le père Guy Girard est du groupe mais est habillé civilement. Mimi dit qu’il avait un pantalon brun, une cravate brune, un gilet d’habit gold. Il vient dans l’intention de vérifier la maternité de Mimi.

Le groupe échange longuement avec Mimi. Puis, chaque personne rencontre seule Mimi pour prier dans le petit sanctuaire à sa demeure. Le père Guy décline cette invitation disant qu’il faut rester humain et que de toute façon, il a vu ce qu’il était venu voir. Il propose de laisser Mimi car, vu son état, elle doit être fatiguée. Mimi répond : « Je respecte la liberté de chacun. » Mais, les autres insistent et le père Guy va avec Mimi au petit sanctuaire de la maison pour prier.

Dans le petit sanctuaire après avoir prié, Mimi lui dira : « Je vous connais vous. Je vous ai déjà vu. Vous êtes prêtre et vous avez un frère jumeau identique qui est prêtre aussi. »

Ainsi Mimi voyait pour la première fois un des jumeaux pour lesquels il lui avait été demandé de prier dix-huit ans auparavant. Elle les avait vus à leur ordination et pour eux elle avait accepté la maternité spirituelle. Quelques temps plus tard Mimi deviendra la mère spirituelle des jumeaux.

Le frère du père Guy, le père Armand téléphonera à Mimi un jour et lui dira : « Ce n’est pas juste, vous êtes la mère spirituelle de mon frère et moi je suis son jumeau, nous devrions avoir la même mère. Je dois vous rencontrer. En juin, il venait à la béatification du frère André.

Après la béatification du frère André, le père Armand est malade. Son frère, le père Guy lui dit : « Viens rencontrer Mimi. C’est une personne qui prie. » Le père Armand lui répond : « Il y a bien des personnes qui prient. » Mais, finalement, il accepte de venir chez Mimi.

Deux jours plus tard, le père Armand reviendra seul rencontrer Mimi. Après un temps de conversation, il lui dira : « Vous, vous portez les plaies de Jésus, la couronne d’épines, une plaie au côté. » Mimi le regardera intensément et restera figée et silencieuse. Elle reçoit ainsi un signe de certitude face à ce prêtre.

Guy Girard, Mimi et Armand Girard

Direction et consécration

Mimi dit que la direction des pères Girard va dans le même sens et les mêmes exigences que le père Gamache. Ces prêtres vivent la consécration du Don Total. C’est un renouvellement constant.

Le père Armand et l’onction des malades

Mimi dit que lorsque le père Armand se trouve près des malades, il prie ainsi : « Mon Dieu aidez-moi par l’Alliance de votre servante Mimi. » Elle ajoute qu’il demande les plaies en union aux plaies de Mimi, pour le bien de la malade.

Mère des pères Girard

À l’approche de son décès, la mère des pères Girard, maman Marie-Rose, ne parlait presque plus et peu clairement.

Pourtant quelques temps avant son décès, au téléphone avec Mimi, elle parlera clairement. Consciente de son départ prochain elle dira à Mimi : « Je vous confie mes deux fils prêtres, mes trois fils prêtres. Non, je vous les donne. »

Mimi répondra : « J’ai besoin d’aide. »

Maman Marie-Rose répond : « Je serai toujours avec vous. »

Ce fut son dernier téléphone avant sa mort.

Ce don de maman Marie-Rose, elle l’écrira sur la prière du don total.

Pour les prêtres

Le Père Éternel demande à Mimi de s’agenouiller en réparation pour les prêtres qui ne s’agenouillent plus au moment de la consécration. Mimi ne pliait plus le genou depuis longtemps et elle s’est agenouillée.

Mgr Lefèvre

Peu de temps après son infarctus, il est demandé à Mimi de se prosterner pour la conversion de Mgr Lefèvre. Celui-ci était interdit de célébrer la messe. Pourtant il continuait de la célébrer de sa maison avec des assistants à l’extérieur.

Mimi mère de prêtre

Mimi dit qu’elle aurait aimé être la mère d’un prêtre. Elle a ses deux fils spirituels et plusieurs autres.

Fiançailles mystiques

En 1950 Mimi fit l’offrande de sa vie toute entière. Dans les dialogues de Jésus avec Mimi, le Seigneur demande à Mimi de vivre les fiançailles mystiques avec lui ainsi que les épousailles, Mimi accepte. Jésus demande alors à Mimi d’acheter un anneau pour cette occasion et de le porter. Les fiançailles ont lieu le Vendredi saint.

Un jour, Mimi n’en pouvant plus prendra cet anneau le lancera et le rejettera. Elle le remettra, et après les fiançailles avec Jésus, Mimi vit une plus grande et plus intense union à Jésus. L’anneau appartient maintenant au père Armand.

Anneau avec la croix

Les pères Girard et Mimi portent l’anneau avec Jésus sur la croix. C’est une entente entre eux de porter cet anneau dans l’engagement du don total. Ces anneaux furent achetés à Rome et bénis par le pape Jean-Paul II.

Au décès de Mimi j’ai eu la grâce de recevoir l’anneau de Mimi, de la porter et de m’engager au don total.

Interlocuteurs célestes

Mimi vit ses locutions intérieures vers l’âge de 6 ans et elle croit que tous vivent cela. Ses voix intérieures : son ange gardien (qu’elle envoie au Pape), le Père Éternel, Jésus et Marie. Mimi dit : « Elles sont là pour me guider, m’éclairer, m’aider. » De 6 à 20 ans, Mimi ne dit rien de ce qu’elle vit dans sa vie spirituelle et de ses voix intérieures.

Le démon tentera de lui nuire en ce sens. Il lui dira : « Tu t’imagines cela, tu te trompes, tu inventes. »

Début des entretiens

Cela commence dans le hangar à l’arrière de la maison de chez Mimi, Mimi défait le carré à charbon. Elle tombe et se loge un clou dans le pied. C’est là que ses entretiens commencent. Toute jeune, elle entendait une voix intérieure et croyait qu’il en était ainsi pour tout le monde.

La voix intérieure

Un jour, Mimi vit une grande peine en rapport à une personne. La voix intérieure lui dit : « Tout ce que tu vis en peine de cette personne, offre-le afin qu’elle le reçoive en bénédiction, en joie et en paix par les souffrances et la peine que tu portes. »

Visions intérieures

Mimi voit la Trinité sous forme de figure. Le Père est un peu plus dans l’ombre. Elle voit aussi Jésus et Marie. Le malin joue avec ça. Il dit : « Tu t’imagines ça. Tu mets Marie plus belle qu’elle est. » Ces visions Mimi les voit surtout dans des demandes et des consolations.

Mimi voit Jésus dans sa Passion, le vendredi lorsqu’elle est unie par les plaies. C’est difficile de vivre cela dans le milieu et de ne pas en parler. Elle voit aussi Marie voilée, avec les yeux de l’âme.

Vision de personnes

Il arrive à Mimi de voir des personnes pour qui elle doit prier. D’abord, les deux pères Girard à leur ordination, 18 ans avant qu’elle les rencontre, des personnes à préparer à la mort par ses prières et aussi des prêtres.

Le Père Éternel

Il faut parler du Père Éternel. Jésus dit « Mon Père souffre d’être méconnu. » Aux États-Unis il existe un groupe « Fils et filles du Père Éternel » et il voit à la construction d’une cathédrale dédiée au Père Éternel. Ici il y a le petit sanctuaire de la rue Bordeaux dédié au Père Éternel.

À l’hôpital de la Cité de la Santé, la chapelle est dédiée au Père Éternel. Le père Guy avait déjà écrit dans la chapelle :
« À la gloire du Père Éternel » avant même d’en avoir la permission. L’évêque qui vint bénir la chapelle signale qu’il n’a jamais vu cela. Le père Guy lui répond : « Il était temps. »

Le Père éternel

Réflexion

« J’ai la nostalgie du ciel. Je m’ennuie du Père Éternel. » Mimi.
« Le Père Éternel s’ennuie que tu ne sois pas avec Lui. » lui répond le père Armand.

Notes spirituelles

En 1950 c’est le début des notes spirituelles et de la direction du père Gamache. Entretiens avec Jésus et Marie, préparation de l’âme, prières, adoration, heures saintes quotidiennes, chemin de croix, Eucharistie, permission d’avoir l’Eucharistie à la maison mais pas dans la chambre de la malade.

Les trois premières années de notes spirituelles ont été détruites. De 1950 à 1953 Mimi écrit ses notes spirituelles en double. Le père Gamache les lit et les déchire. À partir de 1953 les écrits de ses notes spirituelles demeurent. Le père Gamache, directeur spirituel de Mimi craignait qu’elles soient lues et qu’on fasse des problèmes avec ces notes.

Cependant, il semble qu’à la maison des Jésuites à St-Jérôme, à la bibliothèque, on garde les notes des prêtres qui ont eu des dirigés comme Mimi. Donc, on peut penser que les notes de direction du père Gamache envers Mimi s’y trouvent.

 Maternité d’accompagnement apparente

L’enfant de Jeannine   Cette femme est présentée à Mimi par le père Armand. Elle a déjà une fille qui souffre de la maladie de la cystinose et un garçon mort à 11 ans de cette maladie. On n’encourage pas cette mère à garder l’enfant qu’elle porte.

Elle rencontre Mimi une troisième fois. Mimi demande au Seigneur de porter la maternité pour que ce nouvel enfant attendu par le couple n’ait pas la maladie. Au moment de la communion, Mimi demande à la mère si elle a assez de foi pour croire que c’est l’enfant de Dieu qu’elle porte et qu’il est nourri par le Précieux Sang de Jésus. La mère accepte donc sa maternité.

Tout au long des neuf mois de grossesse, une fois par mois, un médecin viendra examiner la mère et Mimi. Mimi a tous les symptômes de la femme enceinte, Jeannine qui a 43 ans. Toutes les deux évoluent au même rythme dans la grossesse : poids, taille, etc… sauf que Mimi vit aussi quelques inconvénients, tel le mal de cœur, alors que Jeannine est très bien.

Mimi porte donc cet enfant selon le plan de Dieu. Durant cette période Mimi lave et étend à l’extérieur beaucoup de chemises qu’elle prépare pour les pauvres. Quand on la voit, on se demande si les « hommes des chemises » ne l’ont pas mise enceinte! Le laitier ne sait plus s’il doit lui dire Madame ou Mademoiselle.

Finalement après neuf mois, l’enfant vient au monde. La mère est épargnée et l’enfant est normal. C’est une belle fille née le jour de la fête des jumeaux Girard, le 5 avril ! Pour Mimi tout redevient normal.

Cette jeune fille aujourd’hui est grande, féminine, raffinée. Elle joue du violon et chante bien. Tous se demandent de qui elle tient ce talent. (Mimi était musicienne.)

Autre maternité d’accompagnement

La voisine de Mimi attend un enfant en 1982. Elle a déjà un garçon de 16 ans et une fille de 18 ans. Elle veut se faire avorter car le médecin lui avait dit que ce serait important.

Mimi acceptera de porter l’enfant avec elle. Mimi est malade pendant la grossesse et la voisine est bien et de bonne humeur.

L’enfant naît et portera le nom de Manon. Lorsque l’enfant a deux mois, la mère vit difficilement sa responsabilité. Le frère de Mimi, Georges enregistrera même des situations difficiles dans ce foyer.

Le père de Manon demande à Mimi de garder l’enfant car il vit une situation difficile; la mère est en crise et ils ont peu d’argent. Mimi garde donc la petite Manon de l’âge de 2 mois à l’âge de douze ans avec l’aide de Mlle Garant. Le soir quand la mère vient la chercher, l’enfant ne veut plus quitter Mimi. Manon est devenue technicienne chez un dentiste. Le père s’est remarié.

Dernièrement Manon a écrit à Mimi pour la remercier d’une photo offerte par Mimi. Elle lui parle de son enfant et de sa mère qui aime son petit enfant.

Première chute – Physique

Lors de sa chute qui brisa son sternum, dans l’ambulance, le Père Éternel demande à Mimi d’accepter ses souffrances et de porter cette croix pour les malades. À l’hôpital un infirmier noir est plein de délicatesse envers elle pour les soins sanitaires. Par contre, une infirmière dit des bêtises à Mimi. Mimi ne répond pas. Mais, le père Armand, qui arrivait entend tout.

Lors de cette chute, Dieu lui fera part qu’elle aura trois chutes : la première physique, la deuxième spirituelle et la troisième dans ses bras.

Deuxième chute – Morale

Mimi vit cette 2e chute. Elle dira alors : « Je me croyais damnée. C’était la nuit de la foi comme dans les ténèbres, rien pour t’accrocher. Lutte morale et spirituelle.

Troisième chute – Dans les bras du Seigneur

Cette 3e chute se fera dans les bras du Seigneur. Mimi dira au père Armand :
– « C’est juste le trop plein d’amour qui voudrait sortir, c’est tout ! »
– « Dans les bras du Seigneur » lui répond le père Armand.
– « Oui, dit Mimi, mais je trouve que c’est long. »

La prosternation

En 1985, Mimi vivra la prosternation complète et priera longuement ainsi. Elle a alors été opérée pour la colonne vertébrale et n’a pu se mettre à genoux depuis ce temps. De plus, elle vient de faire une phlébite et ressent des difficultés au cœur. Durant cette prosternation, elle ressent fortement des douleurs. Elle les vit en union aux souffrances de Jésus pour sauver des âmes consacrées et des agonisants. Mimi dit qu’elle a offert toute sa vie en ce sens. Elle ajoute : « Au jour le jour, minute par minute. Le Bon Dieu m’a donné la patience. Le Bon Dieu m’aide. »

Ainsi, chaque matin, elle doit attendre que l’infirmière vienne lui mettre ses bas de soutien avant qu’elle se lève de son lit. Parfois cela lui demande beaucoup car il faudrait qu’elle passe aux toilettes et aussi se préparer pour la visite de ses deux fils prêtres qui viennent célébrer la messe à sa chambre. Elle dit : « Le Bon Dieu m’aide. »

Eucharistie

À la célébration eucharistique, au moment de l’élévation, Mimi ressent la souffrance du Christ mort en croix par l’abondance de son amour et le mépris des hommes. Cette douleur est très forte.

Durant l’Eucharistie

Depuis sa fracture à la cheville gauche, Mimi doit rester le plus possible les pieds allongés. Cependant, elle m’explique que durant que les pères Girard célèbrent la Sainte Messe dans sa chambre, elle baisse sa chaise afin de pouvoir avoir les deux pieds par terre. Elle ajoute le sens de ce geste.

« D’abord, la messe célébrée n’est pas qu’un souvenir, un rappel. C’est le sacrifice de la croix, présent, agissant à l’instant où la consécration se vit. Donc, Marie et Jean étaient debout au pied de la croix devant Jésus en croix, les pieds par terre. Ils ne se sont pas assis ni étendus. Alors, je mets mes deux pieds par terre durant la messe, car le sacrifice est actuel et je me tiens au pied de la croix.

Durant la messe, Mimi dépose toute l’humanité et les âmes du purgatoire au moment de l’offrande de Jésus dans le calice.

Offrande du corps et du sang de Jésus

Mimi dit que lorsqu’elle offre le corps et le sang de Jésus jusqu’à la dernière hostie consacrée sur cette terre : « Je viens le cœur gros parce que cela voudrait dire qu’on n’aurait plus de prêtres. »

 

L’Eucharistie et la guérison

Mimi dit : « Si les gens avaient la foi, le corps du Christ guérit !

« Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir; mais dis seulement une parole, et je serai guéri. » que l’on dit avant la communion ce ne sont pas que des mots. »

Communion

Mimi : « Maintenant, quand je communie, je demande à la Sainte Vierge de me prêter son cœur pour m’unir à Jésus. Comme ça je vis l’action de grâce au rythme du cœur de Marie quand elle portait Jésus. »

La grande hostie

Il fut offert à Mimi une grande hostie sur laquelle il y a un grand A ; pour Amour, Alliance, Armand. Cette hostie a souvent protégé Mimi. Elle est gardée dans une custode.

Mort du Christ

Le Christ est mort de la trop grande douleur à son cœur à cause de l’amour qu’il nous porte et aussi par le mépris qu’il reçoit, non par la lance du soldat. « Il ne sera pas dit qu’il est mort de la main de l’homme. » C’est Jésus qui l’a dit à Mimi dans ses entretiens avec elle.

Mimi dit : « J’ai dit ce que j’ai reçu. Ils feront des études théologiques. »

Offrande comme prêtre et victime

Mimi accepte la souffrance liée à la passion de Jésus et aux douleurs de Marie pour le salut du monde et la plus grande gloire de Dieu. C’est l’offrande comme prêtre et victime.

Union aux souffrances de Jésus

Mimi vit les souffrances de Jésus, les plaies de Jésus (invisibles, mais parfois visibles) : plaies aux pieds et aux mains, plaie au côté gauche, la couronne d’épines, plaie de l’épaule gauche. Souvent Mimi vit ces plaies le vendredi, le Vendredi saint ou en d’autres occasions. Elle dit : « Je laisse Dieu choisir son heure. Je me rends disponible. »

Étendue sur la croix

Mimi accepte d’être étendue sur la croix particulièrement le Vendredi saint et tous les vendredis. Elle le sera aussi aux fêtes de Noël et de Pâques afin de libérer Jésus et que jamais la croix ne demeure sans victime.

La croix dans la chambre de Mimi

Message du Vendredi saint / 13 avril 2001

Demande de Jésus à Mimi : « Veux-tu être Moi en toi ? » Je demande à Mimi ce qu’elle a répondu. Elle dit : « C’est le même OUI. Je me sens indigne d’une grande demande comme celle-là. »

Les souffrances difficiles à porter

Dans les souffrances difficiles à porter Mimi dit : « C’est dans le plan de Dieu.

C’est la soumission dans le sens de l’amour pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes. » Je lui demande si elle a toujours la certitude en Dieu, si elle n’a pas de doute. Mimi dit : « Non, non, je n’ai pas de doute, l’Esprit Saint et Marie sont là. Pour garder la certitude, il faut marcher dans sa foi et prier. Les deux seront présents. »

Mimi accepte ses souffrances corporelles unit au Christ.

Souffrances morales

Mimi dit : « Ma plus grande souffrance morale : Si je n’avais plus de souffrances, je ne pourrais plus regarder le crucifix, ça me gênerait.

Moi, ma souffrance est petite à comparer à celles de Jésus-Christ. C’est pourquoi j’unis mes souffrances à la passion de Jésus. » Elle ajoute que : « Dans le monde d’aujourd’hui ce qui fait le plus souffrir, c’est le manque de foi, l’indifférence. Dieu nous donne tout, on le refuse, on refuse son amour. Toutes les souffrances qui se perdent parce que les gens ne pensent pas de les offrir en union à la passion de Jésus et des souffrances de Marie.

La souffrance peut être un cadeau du ciel pour une purification. Exemple : un mal de tête, tout de suite une aspirine. »

Souffrances des autres

Parfois, il est donné à Mimi de porter les souffrances des autres.

Réflexions de Mimi. Souffrances et mort du Christ

« L’amour sans la souffrance ce n’est pas de l’amour. Pour que ce soit de l’amour, il y a souffrance. Dieu nous a créés par amour, il est mort par amour.

Le cœur de Jésus s’ouvre, son sang coule par l’amour qu’il a pour nous, et par l’ingratitude et l’indifférence des hommes. Il ne sera pas dit qu’il est mort de mains d’homme. » (La lance.)

Offrandes. – Douleurs pour les autres. / Vie spirituelle

Mimi : « Ma vie est une offrande continuelle, à cause de l’Alliance surtout. Je ne pourrais pas échanger sur la politique mais, je regarde les nouvelles et quand je vois un jeune qui tue d’autres personnes je pense : Ce n’est pas de lui-même. Qu’est-ce qu’il y a dans sa vie de douleur ? »

Mimi vit des douleurs et des souffrances pour les autres. Elle dit que cela est principalement dû à la prière du don total. Mimi : « Je ne veux pas que les douleurs, les souffrances des autres soient perdues. »

Elle accepte de souffrir particulièrement les souffrances des mourants. Rendue auprès d’eux, les mots viennent pour changer la perspective. Je ressens la beauté du ciel et je leur dis. Elle a vécu cela auprès du père Delage lors de sa rencontre qui précédait la mort de celui-ci.

Je demande à Mimi : « Tu souffres les douleurs pour les gens qui souffrent afin qu’ils guérissent ? »

Mimi répond : « C’est ce que je fais à cœur d’année. Souvent, je n’ai pas de nouvelles mais, c’est la conformité à la volonté de Dieu. » Elle ajoute : « Dieu est patient, il a le bras long quand il veut venir chercher quelqu’un. »

Au décès de Marcelle sa belle-sœur, il était difficile de rejoindre sa fille car elle était sur la route vers les États-Unis. Puis, celle-ci téléphone chez elle sans même savoir ce qui se passe. Ainsi, elle fut rejointe par les siens pour le décès de sa mère.

Lutte et signes

Mimi vit les signes de la passion comme prêtre et victime et une lutte s’engage entre le malin et Mimi. Le père Gamache lui disait alors : « Si ce n’était de la protection de Marie, il y a longtemps que vous seriez écrasée. »

La nuit de l’esprit

Un vide, un puits de misère, plus rien, le doute s’infiltre. Cela arrive soudainement à l’improviste, durant un moment de grande paix.

Au début, Mimi voyait ces moments comme une réalité qui conduit au gouffre. Après, elle les voit comme des épreuves de Dieu pour la purification des âmes consacrées.

Mimi dit qu’une âme consacrée qui tombe peut aller très loin, très bas. Les tentations pour les âmes consacrées, c’est très difficile. Mimi leur suggère un directeur. Elle dit que les plus jeunes pensent que les autres prêtres ont les outils pour se défendre.

Le tunnel de la mort

Certains parlent du tunnel quand ils sont venus près de mourir. Mimi dit l’avoir vécu. Elle marchait vers une porte sur un chemin. Derrière elle, quelqu’un marchait vite pour la rattraper (le malin).

Elle se hâtait de plus en plus. Enfin elle ouvre la porte qui est belle et en or et elle arrive devant une lumière éclatante. Puis, elle revient à ce monde. Tous autour d’elle étaient heureux que le Seigneur la garde sur terre. Elle, Mimi, pleurait beaucoup de ne pas être parvenue à l’éternité. C’est la nostalgie du ciel.

Le don total

Avant que Mimi arrive au Don Total, elle dit que le Seigneur lui en parlait. Il lui disait : « Prépare-toi. » Mimi dit que le don total est le détachement de tout, même de sa volonté. Souvent dit-elle on est accroché, on donne mais on souhaite reprendre. Le plus difficile c’est le détachement de sa volonté. Ne pas agir selon ta volonté mais selon ce que Dieu veut, non selon ce que tu penses.

Comment discerner la volonté de Dieu

Mimi dit que Dieu a un respect de la personne, il ne force jamais. Il tend la main mais ne force jamais le bras pour le tordre. L’état de liberté est respecté.

Ce qui vient de Dieu, de l’Esprit de Dieu est toujours clair et apporte paix, amour. On demande l’aide de notre ange gardien pour discerner la volonté de Dieu. Tout ce qui est illusion, peur, crainte, dégoût, désespoir, angoisse ne vient pas de Dieu.

Pour vivre le don total

Il faut prier. Demander dans la prière la souplesse nécessaire et le détachement de sa volonté ; c’est elle qui accepte ou pas. Demander le don de discernement et le résultat de ce don est la lumière nécessaire pour discerner et donner tout ; se détacher des biens de ce monde et de soi-même. Ce n’est pas léger, c’est sérieux.

Mimi a fait ce don très jeune. Elle dit que le Seigneur est bon car il lui donne la joie de recevoir et dans un 2e mouvement dit-elle, je donne ce que j’ai reçu. Je suis plus heureuse que si je refusais de donner.

État du don total

Mimi m’indique l’état dans lequel on se place face au don total : « Dieu nous précède toujours et il nous attend. Il y a trop d’indifférence face au don de Dieu. Le Seigneur nous offre des choses, on est indifférent. »

L’indifférence c’est ce qui fait le plus souffrir Jésus ; plus que la flagellation. Il nous donne sa vie, mais on ne passe même pas 15 minutes avec lui. Comme si un enfant qui reçoit la vie peut ne pas aimer. 

L’obéissance est une forme d’amour. C’est le début du détachement. C’est la personne elle-même qui décide. S’il y a manquement, elle s’en accuse en confession et cela permet une purification et l’on devient plus fort.

Mimi dit que son directeur l’invitait au détachement mais ne voulait pas que Mimi paraisse en dehors des autres. Mimi dit : « J’étais sans volonté. L’obéissance c’est de l’amour. On ne me prend pas quelque chose, je suis heureuse de l’offrir ; c’est de l’amour, parce que Dieu est un Dieu d’Amour. Je me suis donnée parce que je savais que Dieu le voulait. Je demande à Marie de préparer mon cœur pour le recevoir, l’aimer et le donner. On ne peut plus rien refuser à Dieu. C’est plus fort que l’amour humain. Pense que je n’étais pas encore là et il m’aimait de toute éternité. Je suis seule et unique et Dieu m’aime.

Dieu a fait sa condition, nous racheter parce qu’il voulait ravoir toutes les âmes qu’il a créées. Alors, ça prenait un Dieu amour pour nous racheter.

La miséricorde du Père, ça oublie tout, ça pardonne tout, ça prend tout, ça donne tout. La miséricorde du Père fait que toi et moi nous sommes ici ensemble maintenant.

Quand la Vierge m’a donné la prière du Don Total dans un rêve, quand je lui ai demandé de la répéter, la Vierge m’a placée dans un état d’humilité et elle savait alors en la répétant que je ferais la volonté de Dieu. »

Quelques exemples du don total

Mimi me parle de quelques exemples au quotidien. Mimi avait un joli chapeau qui lui faisait bien. Son directeur spirituel, le père Gamache, lui dit que ce chapeau lui fait bien. Il lui demande de lui donner. Mimi donne ce chapeau au père Gamache. Elle est heureuse de le faire car elle dit que les prêtres qui l’invitent ainsi ce sont des prêtres qui veulent la faire grandir spirituellement et qu’elle éprouve une joie à y répondre.

Le malin

Mimi dit que le malin tentera de prendre la voix de Jésus. Elle aura une grâce spéciale afin de le détecter et aussi par la prière. Son directeur la rassure car l’Esprit Saint est en elle.

Mimi indique que le malin ne peut voir l’âme. Il peut suggérer mais ne peut voir. Alors Mimi affirme : « Arrière Satan… » et le malin lui dit : « Qui es-tu pour me dire de me retirer ? Te prends-tu pour Marie ? Tu es orgueilleuse. » Mimi ajoute que le malin fut créé par Dieu et rejeté par Dieu.

Messe – La Paix

Mimi dit : « À la messe, on se donne la paix avant la communion et Jésus est là qui attend qu’on le reçoive. On devrait communier et ensuite s’offrir la paix car Jésus est là présent. »

Le baptême de désir

Il faut demander le baptême de désir pour les enfants qui sont avortés. Que l’enfant et les parents soient purifiés par le Sang Précieux de Jésus et l’eau des larmes de Marie à la passion. Ainsi, l’enfant est baptisé dans le sang, baptême du martyre et l’eau de la Rédemption qui le fait enfant de Dieu. Comme à la messe, l’eau représentation humaine et le vin le sang de Jésus.

Face à l’avortement, on n’a pas à juger les personnes. Nous ne pouvons pas être juge. Mais, prier pour ces personnes dans la souffrance qui suivra afin qu’elles vivent la purification.

Réflexions de Mimi

On doit connaître la valeur de la souffrance. La souffrance a une valeur rédemptrice. Quand on est à la messe on doit s’unir davantage.

Aujourd’hui avec la goutte d’eau, on offre toutes les âmes du purgatoire et ceux qui vont mourir aujourd’hui afin qu’ils soient purifiés. Une goutte de sang de Jésus peut purifier le monde entier.

Le trop plein d’amour

 Mimi le décrit ainsi : « Un trop grand amour, c’est trop plein, trop grand. Je le perçois et me dit : Ce n’est pas pour moi, je suis trop petite. »

Réflexions – La souffrance

Mimi : « Si je ne souffrais plus ou si je n’acceptais plus mes souffrances, je ne pourrais plus regarder le crucifix. »

Réflexion

Il y a des nuages qui sont petits et d’autres qui sont grands. Les petits pourraient marcher plus vite pour dépasser les grands mais ils ne le font pas. Les plus grands pourraient couvrir les plus petits mais ne le font pas. Chacun respecte le mouvement que Dieu leur a donné. C’est une leçon pour les humains.

Dieu premier rendu

Mimi dit qu’on ne doit pas s’inquiéter des événements de notre vie car dit-elle : « Dieu est toujours le premier rendu à chaque instant de notre vie. » Offrir sa vie avec confiance et foi car Dieu ne manque jamais. Elle ajoute : « Tu marches à côté de lui, tu te fais toute petite. Puis, en te faisant petite, Dieu te prend dans ses bras. » Mimi m’offre un beau sourire m’indiquant tout l’amour du Père et la joie de se faire petite dans les bras du Père.

Reconnaître ce qui vient de Dieu

« Ce qui vient de Dieu apporte la paix dans l’âme, la joie, la force pour traverser les épreuves. Le courage et les dons de l’Esprit Saint sont présents à nos vies par les grâces du baptême et de la confirmation. La peur, la crainte, le dégoût, le désespoir viennent du malin. » dit Mimi.

Comme des enfants

Mimi dit qu’il nous faut être comme des enfants auprès de Dieu. Elle ajoute que nous pouvons tenir la main de Jésus mais, notre bras devient fatigué. Alors, nous devons devenir comme des enfants naissants ainsi Jésus doit nous porter dans ses bras, c’est encore mieux.

De toute éternité

Mimi s’émerveille devant le fait que Dieu a créé tant d’humains et que chacun est unique pour lui. Elle dit : « Penses-y, il n’y a qu’une seule personne comme toi, qu’une seule personne comme moi. Avant même que tu viennes au monde Dieu pensait à toi, te connaissait. Le fait que nous sommes ici ensemble toi et moi, notre rencontre présente a été voulue par Dieu de toute éternité. »

La nostalgie du ciel

Mimi parle de la nostalgie du ciel : « Cela ne se décrit pas, ça se vit. C’est une soif de l’infini de l’amour de Dieu. Je le vis fréquemment. Mais, maintenant c’est plus raisonnable parce que j’approche. » (Dis un an et un jour avant son décès)

Mimi à la maison St-Joseph

 

Rêve de Mimi

Aujourd’hui, Mimi me dit qu’elle a rêvé au diable cette nuit. Il avait le visage laid. Mimi lui dit : « Tu ne me fais pas peur, Dieu est avec moi. » Puis, elle se réveille. Elle dit que son réveil est une protection.

Petite étincelle d’amour

Voici une petite étincelle d’amour de Mimi : « La prière est le ciel du pauvre. »

Dieu voit tout

Mimi regarde sa vie et le fait qu’elle est maintenant dans une petite chambre à la Maison St-Joseph. Elle constate que sa mission se poursuit et que Dieu ne lui a jamais fait défaut. Elle dit : « Dieu voyait tout. Il savait tout. Il nous a donné son Fils et pourtant il connaissait nos faiblesses, nos péchés. Il nous a tout donné par amour. Il voit tout de toute éternité. Il est toujours le premier à aimer. »

Mimi reconnaît que sa mission se poursuit et que Dieu lui envoie des personnes dans sa petite chambre où ils peuvent trouver un peu de paix et de lumière. Elle dit : « C’est Dieu qui fait tout. Il nous a tellement aimés qu’il nous a donné son propre Fils qui a souffert pour nous. Lui, il n’avait rien fait de mal et il a tout accepté pour nous, pour que l’on connaisse l’amour du Père Éternel. »

Les grâces reçues

Mimi dit recevoir beaucoup de grâces. Pour elle cela devient presque normal. Elle les reçoit le plus humblement possible parce que c’est en conformité avec la Volonté de Dieu. Si c’est difficile Mimi dit : « Mon Dieu aide-moi. » Elle ajoute : « On ne peut rien faire sans le secours divin, qui correspond à la Volonté du Père. »

Réflexions de Mimi

« Il faut que je demeure pour bien porter ma croix. Une fois que je l’aurai bien portée là, je vais me coucher dessus et je mourrai comme ça. »

 Réflexions de Mimi

« Il faut s’arrêter avant que Dieu nous arrête parce que, quand il nous arrête, c’est pour longtemps. Vivre avec Dieu en nous. Prendre du temps avec lui. Dire, je crois ! S’abandonner dans ses bras, ne pas être crispé. Il fait en nous sa demeure. On n’est jamais seul, il est toujours là. »

Rencontre avec Mimi

Visite chez Mimi. Je ne la questionne pas beaucoup car Mimi a peu de force et je la vois extrêmement fatiguée. À mon départ, je lui dis : « Je prie Dieu afin qu’il te réconforte durant la Semaine Sainte. » Mimi me fait un air me signifiant un peu… pas certaine… Puis, elle me dit : « Dieu m’a dit : « Si je pouvais pleurer avec toi afin que tu comprennes combien je partage ta souffrance. » Elle me parle de la grande miséricorde de Dieu. Au départ, je dis à Mimi de prier afin que, durant la Semaine Sainte, je fasse la volonté de Dieu, que je lui obéisse. Mimi me dit : « Dieu ne s’éloigne jamais de toi! Hum ! C’est une bonne leçon à un professeur. »

Alors, je lui dis : « Prie afin que moi je ne m’éloigne pas de lui. » Mimi répond : « Il n’est jamais bien loin. Il regarde d’un œil et attend que tu voies qu’il est toujours là le premier et tout le temps. »

Réflexions – Dieu et Marie

Mimi : « Dieu et Marie nous offrent beaucoup plus que l’on croit et ils souffrent d’être si peu aimés. »

Les plaies

Mimi vit les plaies de Jésus aux pieds, aux mains, à l’épaule gauche, au côté du cœur et la couronne d’épines. Ces plaies sont intérieures et il arrive parfois qu’elles paraissent à l’extérieur. Les pères Girard les ont vues.

Quand Mimi porte la couronne d’épines, l’épine du centre, particulièrement douloureuse, est pour les prêtres.

Jésus lui demande : « L’amour dans la souffrance par une plus grande intimité avec lui » C’est un état que Mimi ne vit pas tous les jours mais surtout dans la Semaine Sainte. C’est difficile car le malin tente de dire que tout n’est qu’illusion.

Mimi demande à Jésus pourquoi la plaie à l’épaule gauche et Jésus lui dit : « C’est pour laisser ma main droite libre afin de bénir mon peuple une dernière fois. »

La plaie de l’épaule gauche demeure visible. À l’hôpital, les médecins cherchaient d’où provenait cette blessure. Ils questionnaient Mimi qui manifestait une attitude d’incompréhension. Un médecin blond entre et leur dit : « Ne vous attardez pas, c’est une vieille blessure. » Les médecins se retirent. Après Mimi demande à l’infirmière qui était ce médecin et l’infirmière ne peut lui répondre car elle dit ne pas l’avoir vu.

Mimi vit ses plaies les vendredis et le Vendredi saint. Jésus lui demande de les porter surtout pour la sanctification du clergé. Les plaies que Mimi porte ne furent connues que de quelques personnes. La vie spirituelle de Mimi était inconnue de ses proches.

Mimi

 Cardinal Léger

Mimi reçoit un colis du cardinal alors qu’il est en Afrique. C’est un livre sur la vie des parents de Ste-Thérèse. C’est là que Mimi apprend que la mère de Ste-Thérèse avait une blessure à l’épaule. C’était la 6ième plaie de Jésus. Blessure que Mimi porte aussi.

Souffrance au cœur, permanente

Mimi vit la souffrance permanente au cœur. C’est comme une pointe, une flèche qu’on veut retirer mais qu’il faut tourner pour la retirer. Cette douleur, elle la vit au moment où elle m’en parle.

À ce sujet, les médecins se posent des questions. La dernière fois que Mimi fut hospitalisée, le cardiologue lui dit : « On ne peut rien faire pour vous. Le seul qui peut vous aider, c’est lui. (Il montrait le crucifix.) »

Cette souffrance est une demande du Seigneur Jésus d’accepter de porter les souffrances avec lui. » Mimi a accepté. C’est la transfixion!

Transfixion – 1986

La transfixion est une douleur au cœur, permanente. C’est l’association, l’union à la passion de Jésus et à la douleur de Marie. C’est une offrande d’union. Mimi vit l’oppression au cœur comme une attaque. Elle offre cette souffrance pour ceux qui ne pensent pas à offrir.

Le docteur Fayez Mishriki, égyptien, témoigne de l’état de Mimi à la suite d’un examen de Mimi au moment d’une transfixion.

Mimi et son médecin Dr Fayez Mishriki

L’Alliance

Le 2 février 1982 le Père Éternel demande à Mimi l’union totale de sa vie dans l’acceptation de plus de souffrances. Il lui demande aussi de partager les plaies de Jésus et les douleurs de Marie (souffrances intérieures). Mimi accepte.

Réflexions de Mimi 
au sujet de l’Alliance

 « Le Seigneur propose mais n’impose pas. Grand respect de Dieu de laisser libre sa création de faire ou de ne pas faire. C’est l’immolation totale. Tu donnes tout et ne gardes rien pour toi. Tu donnes tes souffrances morales, physiques et spirituelles, tes peines, tes joies, tes contrariétés, tes attentes. Mais tu n’en sens jamais l’obligation. »

Le 1er juillet 1982, fête du Précieux Sang, l’Alliance du Père Éternel avec Mimi est manifestée par un signe sur son corps, incrusté dans sa chair, au flanc droit, sous la forme d’un 2. Le Père Éternel signifie à Mimi que c’est là le signe de son Alliance avec elle : « Deux dans une même chair. »

« L’Alliance est un pacte d’amour entre le Père Éternel et moi et est marquée par le 2. Ainsi j’accepte totalement les souffrances de Jésus pour glorifier le Père et sauver des âmes. C’est Marie qui m’a conduite à Jésus, qui lui m’a conduite au Père. » dit Mimi.

L’Alliance est formée d’un 2 dans lequel circule le sang. Sept points blancs le forme et représentent les 7 dons du Saint Esprit. Le 2 rouge où le sang circule n’est pas alimenté par un organe. La source de l’Alliance est le sang de Jésus versé sur la croix. Mimi est la seule personne à avoir ce signe.

Cette Alliance est une situation unique dans le but de sauver des âmes. Le Père Éternel signifie à Mimi le sens de son Alliance avec lui. C’est pour le don total afin de soutenir le Saint Père Jean-Paul II et pour le bien de l’Église. Donc cela indique que Mimi reste sur terre. Elle croyait au début que c’était un passeport pour le ciel. Le Père Éternel lui dit : « L’Alliance sera ton bouclier contre tes ennemis. »

Pour Mimi : « L’Alliance est la joie de ce lieu d’Amour. C’est un lien mystique, un mariage mystique. Je vis une union plus grande à cause de cette Alliance. Mes souffrances sont devenues générales surtout le Vendredi saint et les autres vendredis. »

Ce fait dans la vie de Mimi fut parfois difficile à supporter. Un temps elle n’y croit pas. Mais le Père Éternel répond : « C’est un fait unique, c’est une union plus parfaite avec Dieu. C’est la suite du cheminement comme victime d’amour à la miséricorde infinie. Ce vœu à la miséricorde infinie est identique aux vœux des pères Girard prononcés lorsqu’ils étaient jeunes prêtres. » Cette Alliance a un lien avec l’Alliance à la messe. Le sens de la circulation qui se fait dans le signe de l’Alliance incrusté au corps de Mimi, c’est la circulation du sang de Jésus et de Marie.

Je demande à Mimi de commenter le fait que ceux qui approchent l’Alliance seront protégés. Mimi répond : « Oui » Elle signale que les pères Girard prient auprès des malades en disant : « Au nom de l’Alliance de votre petite servante avec vous. ». Elle ajoute : « L’Alliance c’est comme un bouclier. Le malin ne peut me détruire. L’Alliance procure la guérison de l’âme. »

En novembre 1983 Mimi passera des examens en radiologie au sujet de l’Alliance. C’est le docteur Garetti qui fit passer les examens à Mimi. Il existe donc des radiographies de l’Alliance qu’on a agrandies. L’Alliance a été grossie 60 fois sur photos à l’hôpital.

C’est le docteur Ayoub qui s’est occupé de recevoir Mimi à l’hôpital pour faire les photos. On y voit la forme, la couleur et la circulation.

Mimi demande au Seigneur pourquoi l’Alliance a été placée à un endroit si délicat au flanc droit du corps. La réponse viendra du Dr Ayoub : « Aucun organe n’y est relié et ne peut la nourrir à cet endroit. Cela vient donc de Dieu. » L’Alliance est un fait unique dans l’univers dont l’acceptation est pour le Saint Père, l’Église et l’humanité.

La vénération de l’Alliance est une grâce spéciale. Ce sont les pères Girard qui ont demandé la grâce de pouvoir vénérer l’Alliance incrustée sur le corps de Mimi. Pour elle cela exigeait beaucoup d’humilité car l’Alliance se trouve marquée à un lieu pas facile à montrer. La vénération a toujours été faite avec respect et humilité. De plus, il faut s’agenouiller pour vénérer l’Alliance afin d’honorer l’œuvre de Dieu ; l’Alliance est un signe de Dieu.

Les pères Guy et Armand ont vu l’Alliance et l’ont honorée. Le père Mayer, directeur spirituel de Mimi à cette époque, doit attester le signe de l’Alliance. Le jour où il est invité à vénérer l’Alliance, il pleure et dit :
« Je ne la vois pas, je ne la vois pas. » Il se croyait indigne. Le père Armand, avec délicatesse, lui fait remarquer qu’il ne la voit pas parce qu’il pleure. Enfin après quelques instants, il voit et est si heureux qu’il pleure de joie. Le docteur Fayez, médecin de Mimi, ainsi que les docteurs Ayoub et Garetti et quelques autres personnes ont aussi honoré l’Alliance.

Depuis que Mimi demeure à la Maison Saint-Joseph en 1994, plus personne ne vénère l’Alliance incrustée au corps de Mimi. Dieu protège toujours Mimi par rapport au signe de l’Alliance. Tout demeure discret au moment des soins qu’on donne à Mimi. Mais, la grâce de l’Alliance est toujours active. Mimi dit : « La force de l’Alliance aide à soutenir les personnes qui viennent me voir. L’Alliance, c’est un bouclier. »

Une copie de la photo de l’Alliance fut remise au pape Jean-Paul II par les pères Girard. En la recevant le pape dit : « Voici le signe que j’attendais. »

N.B. Les échanges au sujet de l’Alliance ont eu lieu du mois de janvier 2001 au mois d’août 2001.

Le signe de l'Alliance

 

Les autres langues

Mimi a la grâce de comprendre dans sa langue ceux et celles qui lui parlent en une langue étrangère. Puis, les personnes de langue étrangère comprennent en leur langue ce que Mimi leur dit en français.

Ainsi, Carmen parlait à Mimi en espagnol et Mimi comprenait tout en français. D’autre part, Mimi parlait à Carmen en français et Carmen le comprenait en espagnol.

Mimi a un peu touché la langue chinoise. Son professeur de piano apprenait le chinois. C’est Mimi qui faisait ses devoirs car les caractères étaient comme des dessins.

Exemples : le don des langues.

– À l’hôpital, une chinoise indique à Mimi le menu qu’elle souhaite et Mimi remplit sa feuille de menu en comprenant bien ses demandes.

– Des américains arrêtent chez Mimi après un pèlerinage à l’oratoire Saint-Joseph. Ils parlent à Mimi en anglais et Mimi saisit en français.

– Parmi ces pèlerins américains qui montent chez Mimi rue Bordeaux, on conduit à Mimi une petite fille de douze ans en danger de mort. Elle est sur un oreiller. On la dépose sur Mimi qui trouve que l’enfant pèse une plume. Elle dit : « Ce n’était pas moi qui la tenais. » Puis, cette enfant est offerte, par Mimi, au Seigneur.

– Plusieurs prêtres américains et de Medjugorje sont venus demander des prières pour des intentions particulières et Mimi les comprenait et eux aussi la comprenaient.

– Un Mgr du Liban comprend tout ce que Mimi lui dit en français.

 

Lien avec les Apparitions de Medjugorje

Lorsque les pères Girard reviennent de leur voyage à Rome et à Medjugorje, Mimi leur reproche un peu de revenir toujours sur Medjugorje. Marie demande à Mimi d’offrir sa vie pour que les apparitions soient reconnues par l’évêque du lieu Mgr. Zanic.

Puis, Mimi établira des liens avec le père Bubalo de Medjugorje. Le chant « Mirtha » est composé pour la musique par Mimi et pour les paroles par le père Bubalo. Ce chant est chanté à Medjugorje et aux États-Unis pendant le chapelet et au moment de l’élévation à l’Eucharistie.

Mimi aura des entretiens par correspondance avec le père Bubalo. De ces courriers on fera à Medjugorje un petit volume de méditation pour retraitants.

Aujourd’hui, les apparitions continuent et les conversions se font par milliers. Mimi offre ses souffrances pour Medjugorje. Elle dit connaître les voyants sans aller en pèlerinage. Certains sont venus ici et ont rencontré Mimi.

Certaines personnes qui sont allées en pèlerinage disent avoir vu Mimi sur les lieux de Medjugorje. Elle n’y est jamais allée.

L'église de Medjugorje. De dos, Armand et Guy Girard.

La bilocation

(Quand on nous voit ailleurs sans qu’on se soit déplacé.) Des personnes ont dit voir Mimi à Medjugorje à trois reprises. Sœur Emmanuelle a confirmé cette vision de la présence de Mimi en ce lieu.

Une personne dit avoir vu Mimi à Rome. Mimi dit : « Je ne m’en rappelle pas. Je m’en rappellerais si j’avais parlé au pape. » Padre Pio vivait cet état.

 

Prière en croate

Mimi prie sans connaître la langue dans laquelle elle prie. C’est en croate. Elle chante dans l’ancien croate. Mme Klanac, elle-même croate, confirme le langage de Mimi. Mimi redit que le Seigneur lui a demandé d’offrir sa vie pour l’authentification des apparitions de Marie à Medjugorje.

Le père Bubalo

Le père Bubalo écrivait à Mimi en croate. Vers la fin de sa vie, il demanda à Mimi de lui écrire en français mais en gros caractères. Ainsi, il pouvait lire lui-même les lettres de Mimi et n’avait pas besoin d’interprète. Il faisait des tableaux qui représentaient souvent des enfants dans la détresse qui portent leur croix.

Le père avait écrit à Mimi que : « Celui qui arrivera sur l’autre rive le premier, devra attendre l’autre. » Le père Bubalo est décédé un peu avant Mimi.

Le père Bubalo, franciscain

Événement durant la messe du 18 mars 2001

Ce dimanche, Mimi regarde et participe à la messe à la télévision. Au moment de l’offertoire, Mimi s’offre sur la patène avec Jésus par Marie ; recueillie, elle fait son offrande. Soudain, elle sent, ressent comme si quelque chose sortait de son corps. Elle se sent comme soulevée, dans un espace vide et elle voit son corps là, en bas, bien droit comme hors d’elle-même, avec la robe qu’elle porte ce jour-là. Elle se dit : « Mais comment vais-je faire pour rentrer dans mon corps ? » Puis, le phénomène s’arrête. Mimi ne peut dire où on en était rendu à la messe.

Le père Armand dira : « C’est peut-être une extase, sans souffrance. C’est une grande consolation. »

 

Événement à la messe du dimanche 18 mars 2001

Mimi précise l’événement : « C’est au moment où je m’offrais sur la patène au Père Éternel, avec Jésus, par Marie.

Durant l’événement, je ne ressentais aucune douleur et j’étais dans la joie. Mon corps, que je voyais, était droit, à la verticale, sans aucune courbature. La mort ce n’est pas si épeurant que ça. C’est un changement de lieu, un passage. »

Je lui demande pourquoi elle pense avoir vécu cette expérience. Elle me répond : « Pour témoigner de ne pas avoir peur de la mort. C’est un lieu de réjouissement. Un voyage de non-retour, le bonheur éternel. »

C’est une grâce que Dieu lui a accordée. Mimi prie beaucoup pour les mourants afin qu’aucune personne ne meure en état de péché. Elle s’offre dans sa prière jusqu’à la dernière hostie qui sera consacrée.

Funérailles de Mimi à l'église de l'Immaculée-Conception

« Mon Dieu, je t'offre mon âme pour reposoir. » Mimi


ACTION DE GRÂCE

Béni sois-tu Père Éternel !
Ta petite servante d’amour s’offre,
Et l’humanité se tourne vers toi,
Pour te vivre et te louer.

Béni sois-tu Père Éternel !
Son offrande de chaque instant
Comble ton cœur en t’aimant
Chante ta gloire pour tes enfants.

Béni sois-tu Père Éternel !
Ton fils Jésus nous est donné
Par le Don Total de Mimi ta Bien-Aimée,
Elle tend mon âme vers ta bonté.

Béni sois-tu Père Éternel !
Ton amour se livre en mon âme,
Ta conquête se fait invitante,
Je te dis oui et de Mimi chante l’offrande !

Action de grâce
– Par Mimi, le Père Éternel a conquis mon âme et éveillé mon cœur à jamais. Merci Mimi !

Ta fille spirituelle qui t’aime tendrement,
Suzanne